Actualités : enfant

Mots clés: enfant , route , sécurité , transport , véhicule

Le 18 avril dernier, une nouvelle mesure est entrée en vigueur au Code de la sécurité routière concernant le transport des enfants dans un véhicule tel qu’une voiture ou un camion. Ceux-ci doivent maintenant être installés dans un siège d’auto adapté à leur poids et à leur taille, et ce, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 9 ans ou qu’ils mesurent 145 centimètres.

Afin de sensibiliser les parents à l’importance d’une bonne installation du siège d’auto, un comité de partenaires de Rouyn-Noranda effectuera des opérations de sensibilisation pour l’installation adéquate aux dates et lieux suivants :

27 mai : École de D’Alembert
28 mai : École Notre-Dame-de-Protection
4 juin : École des Kekeko

Ces initiatives sont possibles grâce à la collaboration de l’équipe locale de la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue, de la
Commission scolaire de Rouyn-Noranda, de la Maison de la famille, du CPE Au Jardin de Pierrot et de la Sûreté du Québec.

 

Des données convaincantes

Rappelons que le siège d’appoint est trop souvent retiré précocement alors que l’enfant n’est pas encore assez grand pour être bien protégé par la ceinture de sécurité. Selon la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) : « Si l'enfant n'est pas assez grand et que ses jambes ne sont pas assez longues pour qu'il puisse plier les genoux sur le rebord de la banquette, il n'est pas prêt à utiliser la ceinture de sécurité sans siège. En cas d'accident, il peut subir de graves blessures à la colonne vertébrale ou aux organes internes parce que sa ceinture s'appuie sur son ventre plutôt que sur ses hanches. »

Chaque année au Québec, plus de 1 000 passagers âgés de neuf ans ou moins sont victimes d'accidents de la route. La moitié des accidents survient dans des zones où la vitesse est de 50 km/h ou moins, et ce, souvent près du domicile. De plus, 86,4 % des parents d'enfants de moins de cinq ans utilisent un siège d'auto adapté au poids et à la taille de leur enfant, mais malheureusement dans 50 % des cas, ces sièges sont incorrectement installés1.

Selon CAA Québec, il est démontré qu’un siège d’auto adapté au poids et à la taille de l’enfant et installé adéquatement réduit jusqu'à 70 % les risques de décès ou de blessures graves lors d'un accident de la route.

Afin de sensibiliser le plus grand nombre de familles, le comité de partenaires rappelle que les infirmières des équipes en petite enfance du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue s’assurent depuis bon nombre d’années de rappeler aux parents les bonnes pratiques d’installation du siège d’auto lors des rencontres prénatales, de la visite à la maison après l’accouchement et lors de la vaccination de l’enfant. De plus, il est possible de s’informer davantage en visionnant des capsules vidéo sur le site de la SAAQ.

En terminant, il est possible pour les parents d’obtenir de l’aide pour une vérification de l’installation du siège d’auto pour enfant en prenant rendez-vous auprès de la Maison de la famille ou directement au poste de la Sureté du Québec de Rouyn-Noranda.

Pour de plus amples renseignements concernant les mesures exigées par la Loi, consultez le site de la SAAQ à l’adresse suivante :
https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/comportements/sieges-auto-enfants/

 

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1 https://www.caaquebec.com/fr/sur-la-route/services/verification-de-sieges-dauto-pour-enfants/

 

[Lire le communiqué]

Mots clés: enfant , maternelle

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue informe la population que les résultats régionaux de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017 (EQDEM 2017) sont maintenant disponibles. Les dernières données remontant à 2012, cette enquête permet donc la mise à jour d’informations sur le développement des enfants à la maternelle.

Dans la région, l’enquête a recueilli des informations concernant près de 1 600 enfants fréquentant la maternelle 5 ans en 2016-2017, ce qui représente un taux de réponse de 97 %. Le succès de l’enquête repose sur l’excellente collaboration du réseau scolaire et, plus particulièrement, des 105 enseignantes et enseignants de la maternelle qui ont accepté de remplir un questionnaire pour chacun de leurs élèves.

On apprend ainsi qu’en Abitibi-Témiscamingue, en 2017, 26 % des enfants de la maternelle sont considérés vulnérables dans au moins un domaine de développement, une situation similaire à ce qui avait été observé en 2012 et qui se compare également au reste du Québec. Comme le montre le tableau ci-dessous, dans l’ensemble, le portrait régional de 2017 ressemble à celui du reste du Québec, exception faite du domaine de la maturité affective où la proportion d’enfants vulnérables se révèle moins élevée que dans le reste du Québec.

 

 Proportion d’enfants vulnérables
DomainesRégion de l'Abitibi-TémiscamingueReste du Québec
Santé physique et bien-être10,0%10,6%
Maturité affective8,9% (-)11,5%
Compétences sociales10,0%10,2%
Développement cognitif et langagier11,9%11,1%
Habiletés de communication et
connaissances générales
10,1%11,1%

(-) : Valeur significativement moins élevée que dans le reste du Québec

 

Comme le mentionne docteure Lyse Landry : « De nombreuses recherches ont établi des liens entre le développement des enfants dans différents domaines avant leur entrée à l’école et leur réussite scolaire ultérieure ». C’est pourquoi l’ensemble des partenaires concernés par le développement global des enfants, la persévérance scolaire et la réussite éducative travaillent ensemble. De multiples actions et interventions ont ainsi été entreprises ou mises en place dans la région par différents partenaires institutionnels et communautaires pour favoriser le développement global des enfants.

Dans les semaines à venir, la Direction de santé publique prévoit effectuer une tournée d’information auprès de tous les partenaires et acteurs concernés par la petite enfance afin de leur faire part des derniers résultats de l’enquête et les inciter à poursuivre leurs efforts en vue d’améliorer le développement global des enfants avant leur entrée à la maternelle.

 

[Lire le communiqué]