À la suite des récents incendies de forêt dans notre région, l’industrie forestière est confrontée à des défis additionnels concernant la transformation du bois brûlé. Bien que certaines entreprises aient pu travailler avec du bois brûlé dans le passé, elles auront probablement des quantités accrues à traiter dans les mois à venir en raison de la vaste superficie de forêt brûlée.
Les mesures mises en place doivent donc répondre à des enjeux techniques et de sécurité supplémentaire, tout en veillant à la santé des ouvriers. Malgré que la composition des poussières de bois brûlé (suie) soit peu documentée, certains impacts sur la santé du personnel concerné sont bien connus. Les effets à court terme de la manifestation aux poussières de bois sur la santé peuvent inclure une irritation des yeux, du nez et de la gorge ; une toux et des réactions allergiques. À long terme, l’exposition à ces substances peut entraîner des problèmes de santé plus graves, notamment des maladies pulmonaires telles que l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
Il est donc important d'identifier les tâches où il y a contact avec ces poussières et de veiller à ce que les mesures de contrôle existantes ou mises en place soient efficaces pour réduire leur exposition.
Pour en savoir davantage sur les mesures pour prévenir les risques, consulter le complément d’information.
Pour avoir d’autres information : Feux de forêt en Abitibi-Témiscamingue.