Sensibilisation cancer du sein : Témoignage de Josée – « Avoir une attitude positive est la clé pour traverser cette épreuve »

19 octobre 2023

Mots clés: Santé du sein

C’est en avril 2020 que Josée découvre une masse inhabituelle à un sein. Il n’y a aucune chance à prendre, elle contacte immédiatement son médecin de famille. Celui-ci la réfère pour des examens à l’Hôpital de Val-d’Or. C’est alors qu’on lui fait passer une mammographie. Josée reçoit un appel deux semaines plus tard. Au bout du fil, on l’informe que suite aux résultats obtenus, elle doit passer une échographie ainsi qu’une biopsie.

« Le monde venait à l’instant de s’écrouler. Les deux bras me sont tombés! » Finalement, le diagnostic est un carcinome canalaire infiltrant. C'est le type le plus courant de cancer du sein infiltrant. Une chirurgie est programmée quelques semaines plus tard.

« L’angoisse d’être dans l’attente des résultats est le pire cauchemar qu’on peut vivre. »

Le 1er juin 2020, Josée subit une opération et le chirurgien retire la masse ainsi que 3 ganglions. Suite à cette chirurgie, l’angoisse des résultats est toujours présente. S’en est suivi une deuxième opération le 13 juillet à l’Hôpital de Val-d’Or. Plusieurs traitements de chimiothérapie sont prévus à Val-d'Or ainsi que des traitements de radiothérapie à Gatineau.

« Dès que les traitements sont terminés, je sonne une cloche pour souligner l’événement. L’équipe tente de rendre ce moment mémorable. »

« Le plus difficile demeure l’attente des résultats et de ne pas savoir ce qui se passe. De plus, j’ai vécu cette expérience pendant la pandémie; mon mari ne pouvait pas m’accompagner lors de mes rendez-vous. J’étais seule. Je me suis créé des liens d’amitié avec les gens qui subissaient les mêmes traitements. » Malgré tout, elle a été accompagnée par sa famille, son mari et ses amis pendant tous ses traitements.

Une des choses qu’elle a le plus appréciée est le retour au travail. « Retourner au travail, voir des gens, socialiser, je me sentais normale, ça signifiait que la vie allait reprendre son cours. »

Depuis 4 ans, Josée participe à la course à la vie CIBC. La première année, elle a d’ailleurs récolté plus de 7 000 $.

Josée souhaiterait aider la population à demeurer positive malgré la maladie.

« La peur de mourir, tu y penses. Il ne faut pas lâcher prise. Il faut rester positive et avoir une belle attitude. Tous les matins je me levais, me maquillais et allais prendre l’air. L’autoexamen à tous les mois demeure le geste clé à adopter. »

« La vie est très fragile et tu réalises que ça n’arrive pas seulement qu’aux autres. Profitons du moment présent. »

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