Actualités : Santé du sein

Saviez-vous que, chaque année, on dénombre plus de 6 000 nouveaux cas dont 80 % cancer du sein au Québec? Le dépistage est donc primordial. À l’heure actuelle, la mammographie est le seul examen recommandé pour le dépistage du cancer du sein au Québec. Cependant, l’autoexamen des seins et l’examen clinique sont des moyens qui permettent de détecter une anomalie.

Bien que la maladie touche principalement les femmes, les hommes peuvent également en être atteints. Selon la Société canadienne du cancer, moins de 1 % de tous les cancers du sein affecte les hommes. Outre les antécédents familiaux, il y a de nombreux facteurs de risque d’apparition de la maladie chez l’homme. La majorité des hommes qui reçoivent ce diagnostic ont plus de 60 ans.

Que l’on soit un homme ou une femme, recevoir un diagnostic de cancer du sein fait basculer la vie de la personne atteinte, mais également de ses proches. C’est en avril 2020 que Josée découvre une masse inhabituelle à un sein. Il n’y a aucune chance à prendre, elle contacte immédiatement son médecin de famille. Celui-ci la réfère pour des examens à l’Hôpital de Val-d’Or. C’est alors qu’on lui fait passer une mammographie. Josée reçoit un appel deux semaines plus tard. Au bout du fil, on l’informe que suite aux résultats obtenus, elle doit passer une échographie ainsi qu’une biopsie.  « Le monde venait à l’instant de s’écrouler. Les deux bras me sont tombés » précise Josée. Finalement le diagnostic est un carcinome canalaire infiltrant. C'est le type le plus courant de cancer du sein infiltrant. Une chirurgie est programmée quelques semaines plus tard. « L’angoisse d’être dans l’attente des résultats est le pire cauchemar qu’on peut vivre » souligne-t-elle.

 « Au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, toute une équipe accompagne l’usager, dont le médecin, l’infirmière pivot, une travailleuse sociale, une nutritionniste, les pharmaciens et bien d’autres professionnels, selon les besoins.  Cette équipe multidisciplinaire est présente tout au long de cette étape de vie. Dès le diagnostic réalisé par le médecin, une prise en charge est effectuée par l’équipe d’oncologie qui est présente durant tout le processus » souligne Nathalie Leblanc, directrice adjointe aux services ambulatoires, à la Direction des soins infirmiers.

Il va sans dire qu’il est important de faire de la sensibilisation sur la maladie toute l’année. Toutefois, le mois du cancer du sein est le moment idéal pour que de nombreux organismes fassent la promotion de leurs services de soutien. Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue rappelle qu’il est important de prendre ses renseignements sur la maladie et sur le dépistage auprès de sources fiables et crédibles. Si vous avez des doutes, consultez un professionnel de la santé.

Quelques liens de sites d’information crédible à consulter :

 

Pour lire le témoignage complet de Josée cliquez ici

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés: Santé du sein

C’est en avril 2020 que Josée découvre une masse inhabituelle à un sein. Il n’y a aucune chance à prendre, elle contacte immédiatement son médecin de famille. Celui-ci la réfère pour des examens à l’Hôpital de Val-d’Or. C’est alors qu’on lui fait passer une mammographie. Josée reçoit un appel deux semaines plus tard. Au bout du fil, on l’informe que suite aux résultats obtenus, elle doit passer une échographie ainsi qu’une biopsie.

« Le monde venait à l’instant de s’écrouler. Les deux bras me sont tombés! » Finalement, le diagnostic est un carcinome canalaire infiltrant. C'est le type le plus courant de cancer du sein infiltrant. Une chirurgie est programmée quelques semaines plus tard.

« L’angoisse d’être dans l’attente des résultats est le pire cauchemar qu’on peut vivre. »

Le 1er juin 2020, Josée subit une opération et le chirurgien retire la masse ainsi que 3 ganglions. Suite à cette chirurgie, l’angoisse des résultats est toujours présente. S’en est suivi une deuxième opération le 13 juillet à l’Hôpital de Val-d’Or. Plusieurs traitements de chimiothérapie sont prévus à Val-d'Or ainsi que des traitements de radiothérapie à Gatineau.

« Dès que les traitements sont terminés, je sonne une cloche pour souligner l’événement. L’équipe tente de rendre ce moment mémorable. »

« Le plus difficile demeure l’attente des résultats et de ne pas savoir ce qui se passe. De plus, j’ai vécu cette expérience pendant la pandémie; mon mari ne pouvait pas m’accompagner lors de mes rendez-vous. J’étais seule. Je me suis créé des liens d’amitié avec les gens qui subissaient les mêmes traitements. » Malgré tout, elle a été accompagnée par sa famille, son mari et ses amis pendant tous ses traitements.

Une des choses qu’elle a le plus appréciée est le retour au travail. « Retourner au travail, voir des gens, socialiser, je me sentais normale, ça signifiait que la vie allait reprendre son cours. »

Depuis 4 ans, Josée participe à la course à la vie CIBC. La première année, elle a d’ailleurs récolté plus de 7 000 $.

Josée souhaiterait aider la population à demeurer positive malgré la maladie.

« La peur de mourir, tu y penses. Il ne faut pas lâcher prise. Il faut rester positive et avoir une belle attitude. Tous les matins je me levais, me maquillais et allais prendre l’air. L’autoexamen à tous les mois demeure le geste clé à adopter. »

« La vie est très fragile et tu réalises que ça n’arrive pas seulement qu’aux autres. Profitons du moment présent. »

Mots clés: Santé du sein

Des recherches ont démontré un lien entre certains implants mammaires texturés et une forme rare de lymphome associé à un implant mammaire (LAGC-AIM). On estime que 145 000 femmes sont porteuses d'implants mammaires au Québec, tous types confondus. De ce nombre, les experts estiment que moins de 10 % sont porteuses d'implants mammaires texturés.

Toutes les femmes qui ont été suivies au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue au cours des dernières années et qui pourraient être concernées ont été jointes, de façon préventive, afin de les sensibiliser aux symptômes à surveiller ainsi que pour les inviter à établir un plan de surveillance avec leur chirurgien.

 

En savoir plus

Mots clés: Dépistage , Santé du sein

En raison d’une interruption possible des services chez Postes Canada, il pourrait y avoir un retard dans l’envoi des lettres de résultat de mammographie de dépistage passée dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS).

À cet effet, si l’interruption des services postaux devait avoir lieu, votre résultat vous sera communiqué par le cabinet de votre médecin ou par le professionnel responsable de votre suivi dans le cadre du PQDCS, environ deux à trois semaines suivant votre mammographie.

Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à contacter le Centre de coordination des services régionaux du PQDCS de votre territoire.

 

_______

Important information about receiving mammography screening results

The potential for service disruption at Canada Post could lead to delays in expediting Québec Breast Cancer Screening Program (PQDCS) mammography results to participants.

If mail service is suspended, the office of your doctor or other health professional in charge of your follow-up will contact you with the results within approximately two to three weeks following your mammography.

For additional information, please contact your PQDCS Regional service coordination centre.