Actualités : Cancérologie

C’est une période dédiée à la mobilisation collective pour soutenir les jeunes patients, leurs proches, ainsi que les équipes médicales qui les accompagnent tout au long de leur parcours.

Le cancer chez l’enfant est différent de celui des adultes. Les types de cancers les plus courants chez les enfants incluent les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes. Malgré les avancées médicales, le chemin vers la guérison est souvent long et ardu. Chaque enfant mérite une chance de guérir et de grandir en bonne santé.

Pour plus d’information : https://zoe4life.org/

Depuis août 2023, la Direction des services professionnels, de l’enseignement universitaire et de la pertinence clinique (DSPEUPC) du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a déployé un nouveau service pour les usagers appelé Guichet d’investigation rapide (GIR) pour les patients chez qui il y a suspicion de cancer. Le premier siège déployé a été celui du poumon. À ce jour, 128 usagers ont été recommandés et pris en charge par l’équipe composée d’une infirmière et d’une agente administrative qui travaillent en étroite collaboration avec les services de pneumologie et d’imagerie médicale de la région.

Qu’est-ce que le GIR ?

Le Guichet d'investigation rapide (GIR) du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a pour objectif de prendre en charge rapidement le patient lors d’une suspicion de cancer à la suite d'une radiographie pulmonaire anormale ou tout autre imagerie anormale. Une référence faite par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée est requise avant d’entreprendre le processus d’investigation. Au cours du processus, l’équipe du GIR s’assure de coordonner les rendez-vous médicaux et les examens complémentaires, et ce, dans le but de minimiser les délais afin d’obtenir un diagnostic.

La collaboration avec les médecins omnipraticiens de famille, médecins spécialistes et infirmières dans le cadre de l’investigation permet d’optimiser l’approche du service. Le délai d’attente durant cette période peut engendrer du stress ou de l’anxiété pour le patient et son entourage. L’équipe du GIR a donc aussi pour mandat d’assurer le soutien et l’accompagnement propre aux besoins des patients.

La page Internet du GIR permettra aux patients et aux professionnels de la santé de trouver la documentation nécessaire afin de faciliter le bon déroulement de l’investigation.

Éventuellement, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue mettra en place d’autres guichets d’investigation rapide pour les suspicions de cancer du sein, colorectal et urologique (rein /vessie/prostate) sur la base de résultats anormaux d’analyses.

Comment joindre le GIR?

1 855 650-6493 (ligne téléphonique sans frais destinée aux patients)
08.cisssat.gir@ssss.gouv.qc.ca

Il vise à informer la population sur les différents types de cancer, leurs symptômes, leurs facteurs de risque et les mesures préventives pouvant être prises pour réduire le risque de développer la maladie. Pendant ce mois, de nombreuses organisations de santé, des groupes de soutien et des institutions médicales s'engagent dans des activités de sensibilisation telles que des campagnes d'information, des événements de sensibilisation et des programmes de dépistage. L'objectif est d'éduquer les gens, de promouvoir un mode de vie sain et de soutenir les personnes touchées par le cancer.

L'Association pulmonaire du Québec tiendra également la cinquième édition de la Journée mondiale contre le cancer du poumon le 18 avril 2024.

Il est estimé que jusqu'à la moitié des cas de cancer diagnostiqués annuellement pourraient être prévenus en modifiant les habitudes quotidiennes et le style de vie, ainsi qu'en réduisant l’exposition aux principaux facteurs de risque de cancer évitables.

 

En 2023, plusieurs faits marquants ont été observés concernant les diagnostics de cancer :

  • Un total de 124 200 hommes et 114 900 femmes ont été diagnostiqués avec un cancer.
  • Le cancer de la prostate a représenté 20 % de tous les nouveaux cas de cancer chez les hommes.
  • Le cancer du sein a représenté 25 % de tous les nouveaux cas de cancer chez les femmes.
  • Le cancer du poumon et des bronches est devenu le deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes, après le cancer de la prostate, et chez les femmes, après le cancer du sein.
  • Le nombre de diagnostics de cancer du poumon était légèrement plus élevé chez les femmes (15 800) que chez les hommes (15 300).

 

Découvrez comment vos habitudes de vie pourraient influencer votre risque de cancer et les mesures que vous pouvez prendre dès maintenant :

  • Arrêtez de fumer.
  • Maintenez un poids santé.
  • Adoptez une alimentation saine en réduisant la consommation de viande rouge et en privilégiant les fruits, les légumes et les légumineuses.
  • Restez actif physiquement.
  • Limitez votre consommation d'alcool de manière modérée.
  • Protégez-vous du soleil en utilisant des crèmes solaires et en évitant une exposition excessive.

 

Liens utiles :

Saviez-vous que, chaque année, on dénombre plus de 6 000 nouveaux cas dont 80 % cancer du sein au Québec? Le dépistage est donc primordial. À l’heure actuelle, la mammographie est le seul examen recommandé pour le dépistage du cancer du sein au Québec. Cependant, l’autoexamen des seins et l’examen clinique sont des moyens qui permettent de détecter une anomalie.

Bien que la maladie touche principalement les femmes, les hommes peuvent également en être atteints. Selon la Société canadienne du cancer, moins de 1 % de tous les cancers du sein affecte les hommes. Outre les antécédents familiaux, il y a de nombreux facteurs de risque d’apparition de la maladie chez l’homme. La majorité des hommes qui reçoivent ce diagnostic ont plus de 60 ans.

Que l’on soit un homme ou une femme, recevoir un diagnostic de cancer du sein fait basculer la vie de la personne atteinte, mais également de ses proches. C’est en avril 2020 que Josée découvre une masse inhabituelle à un sein. Il n’y a aucune chance à prendre, elle contacte immédiatement son médecin de famille. Celui-ci la réfère pour des examens à l’Hôpital de Val-d’Or. C’est alors qu’on lui fait passer une mammographie. Josée reçoit un appel deux semaines plus tard. Au bout du fil, on l’informe que suite aux résultats obtenus, elle doit passer une échographie ainsi qu’une biopsie.  « Le monde venait à l’instant de s’écrouler. Les deux bras me sont tombés » précise Josée. Finalement le diagnostic est un carcinome canalaire infiltrant. C'est le type le plus courant de cancer du sein infiltrant. Une chirurgie est programmée quelques semaines plus tard. « L’angoisse d’être dans l’attente des résultats est le pire cauchemar qu’on peut vivre » souligne-t-elle.

 « Au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, toute une équipe accompagne l’usager, dont le médecin, l’infirmière pivot, une travailleuse sociale, une nutritionniste, les pharmaciens et bien d’autres professionnels, selon les besoins.  Cette équipe multidisciplinaire est présente tout au long de cette étape de vie. Dès le diagnostic réalisé par le médecin, une prise en charge est effectuée par l’équipe d’oncologie qui est présente durant tout le processus » souligne Nathalie Leblanc, directrice adjointe aux services ambulatoires, à la Direction des soins infirmiers.

Il va sans dire qu’il est important de faire de la sensibilisation sur la maladie toute l’année. Toutefois, le mois du cancer du sein est le moment idéal pour que de nombreux organismes fassent la promotion de leurs services de soutien. Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue rappelle qu’il est important de prendre ses renseignements sur la maladie et sur le dépistage auprès de sources fiables et crédibles. Si vous avez des doutes, consultez un professionnel de la santé.

Quelques liens de sites d’information crédible à consulter :

 

Pour lire le témoignage complet de Josée cliquez ici