Actualités : Environnement

Mots clés: Environnement

En marge de la COP28, la direction de santé publique régionale co-signe aujourd’hui avec l’ensemble des directeurs de santé publique du Québec la déclaration publique L’action climatique pour un Québec plus en santé.

Déjà, partout sur la planète, les changements climatiques menacent la santé, le bien-être et la qualité de vie des populations. Ces changements sont dus à l’activité humaine, principalement à l’émission toujours plus grande de gaz à effet de serre.

Récemment, au Québec, des familles ont perdu leur chez-soi lors d’inondations ou en raison de l’érosion côtière, la qualité de l’air s’est détériorée à des niveaux jamais observés et des milliers de personnes ont été déplacées en raison des feux de forêt.

Ces effets sont évitables et les solutions sont à notre portée. La santé publique doit participer à la lutte contre les changements climatiques en contribuant à réduire les gaz à effet de serre, à préparer la population aux conséquences à venir et à atténuer leurs effets.

En collaboration avec ses partenaires, les directrices et les directeurs de santé publique s’engagent à :  

  1. Sensibiliser la population aux effets sur la santé des changements climatiques et aux bienfaits pour la santé de l’action climatique;
  2. Prioriser les activités de promotion qui sont à la fois bonnes pour la santé, l’environnement et l’équité entre les groupes;
  3. Contribuer à renforcer la résilience et l’adaptation de nos communautés afin qu’elles puissent relever les défis inhérents aux changements climatiques;
  4. Faire la promotion d’une transition juste;
  5. Soutenir la recherche sur les changements climatiques.

Il faut intensifier les efforts pour limiter le réchauffement climatique et déployer des mesures robustes pour s’adapter à ses conséquences inévitables. La transition écologique offre de l’espoir et des avantages considérables pour la santé, la qualité de vie et la solidarité.

Ensemble, nous pouvons y arriver.

 

Écoutez l’entrevue de Dre Sobanjo, directrice par intérim de la santé publique :

La Dre Sobanjo signe une déclaration commune à la COP28 (radio-canada.ca)

Consultez la déclaration publique :

DSPub_declaration-COP28.pdf (gouv.qc.ca)

Mots clés: Environnement

En Abitibi-Témiscamingue, près de 30 % de la population s’approvisionne en eau potable à partir d’un puits domestique, alors que pour l’ensemble du Québec, c’est seulement 9 % (Bilodeau, 2018). Plusieurs croient, parce que l’eau qu’ils consomment est claire, n’a pas d’odeur et provient d’une source souterraine, que sa qualité est garantie. Certains contaminants, qu’ils soient biologiques (p. ex., bactérie e. coli) ou physico-chimiques (p. ex., arsenic) ne sont pas détectables visuellement ou par le goût et n’ont pas d’odeur.

Chaque année, en Abitibi-Témiscamingue, environ 50 % des puits de surface et 20 % des puits artésiens risqueront d’être contaminés par des bactéries d’origine fécale au moins une fois dans l’été. La consommation de cette eau peut être à l’origine de diarrhées, crampes abdominales, nausées, vomissements (Gouvernement du Québec, 2016). Cependant, d’après un sondage mené par la Direction de santé publique en 2004, seulement 3,5 % des propriétaires de puits font analyser la qualité bactériologique de l’eau de leur puits annuellement (Bilodeau, 2018).

 

Comment évaluer la qualité de son eau?

Analyser l’eau de son puits est la meilleure approche pour connaitre sa qualité et éviter certains problèmes de santé liés à la consommation régulière sur le long terme d’une eau qui n’est pas potable. Cela permet également de mettre en place des mesures, comme des systèmes adaptés de traitement de l’eau et le nettoyage et la chloration du puits, pour limiter l’exposition aux contaminants. Il est recommandé de faire analyser deux fois par année les paramètres microbiologiques, au printemps et à l’automne, et minimalement une fois aux 10 ans les paramètres physico-chimiques.

Les Organismes de bassin versant du Témiscamingue et d’Abitibi-Jamésie offrent des programmes d’analyse de la qualité de l’eau des puits résidentiels qui proposent de prendre en charge une partie des coûts et donnent de l’information pour comprendre les résultats des analyses.

Pour toute demande d’information en lien avec la qualité de l’eau de votre puits, veuillez contacter la Direction de santé publique du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue au 819 764-3264, poste 49421.

 

Vous désirez en savoir plus? Consultez ces diverses sources d’information :

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Le directeur national de la santé publique, le docteur Luc Boileau, et le directeur de la santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue, le docteur Stéphane Trépanier, accueillent positivement la nouvelle autorisation ministérielle accordée à la Fonderie Horne.

La mise en œuvre de toutes ces mesures et annonces permettra de multiplier les actions et de diminuer fortement l'exposition de la population de Rouyn-Noranda à la pollution environnementale. Plusieurs recommandations de la santé publique découlaient de consultations auprès de groupes, de citoyens, de citoyennes, de partenaires et d'acteurs régionaux. Il s'agit d'un gain majeur pour la population, son environnement et sa santé.

  • Communiqué de presse diffusé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS);
  • Détails de l’autorisation ministérielle de Glencore pour la Fonderie Horne (2023-2028) rendus publics par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCC).
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La Direction de santé publique (DSPu) du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue annonce la publication des résultats de l’étude sur les perceptions et les attitudes de la population du périmètre urbain de Rouyn-Noranda à l’égard de son environnement et sa santé, qui a été réalisée à l’automne 2021. Ces résultats sont issus de la compilation des réponses à un questionnaire en ligne ou au téléphone complété en septembre dernier par 814 répondants du périmètre urbain de Rouyn-Noranda. La DSPu tient à remercier les répondants pour leur participation. En effet, cette importante contribution citoyenne permet à la DSPu de mieux connaître la réalité de leur quartier et de documenter le niveau de dérangement, ainsi que ses effets perçus sur la santé et la qualité de vie.

L’appropriation de cette information, en complément des données de suivi environnemental disponibles ou à venir, permettra à la DSPu d’ajuster ses messages et ses interventions en fonction des réalités municipales et de sensibiliser ses partenaires sur les enjeux du bruit, des odeurs, de la qualité de l’air extérieur, des sols et de l’eau potable. Dans un souci de transparence, autant pour la population que les intervenants impliqués, les résultats sont rendus publics dans un format résumé ainsi que de manière détaillée à travers un outil interactif en ligne disponible à l’adresse suivante : www.cisss-at.gouv.qc.ca/perceptions-environnement-sante.

 

Suite de la démarche

Les pistes d’action et les opportunités d’améliorations seront analysées en partenariat avec les instances concernées. Déjà rencontrée à ce sujet, c’est avec intérêt que la Ville de Rouyn-Noranda a pris connaissance des résultats de l’étude et qu’elle a exprimé sa volonté d’utiliser les données de façon positive pour le bien-être de ses citoyens et citoyennes. Cette démarche va se poursuivre sur l’ensemble de la région dès l’automne 2022. De plus amples informations seront communiquées par la Direction de santé publique à ce sujet au cours de l’été.

Pour consulter le communiqué de presse, cliquez ici.