Actualités : aînés

Confinement, limitation des contacts sociaux, interdictions de visites : la pandémie a chamboulé le quotidien des aînés, particulièrement vulnérables à la COVID-19. Ces contraintes ont pu affecter leur moral en plus de compliquer la pratique de l’activité physique et leur approvisionnement en denrées alimentaires fraîches, autant de clés pour le maintien de l’autonomie des aînés. Afin d’outiller les aînés et de mobiliser leur entourage, la Direction de santé publique (DSPu) du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue annonce la distribution du guide « Combattons les effets de la pandémie chez les aînés » dans tous les foyers de la région par l’entremise du publisac.

L’inactivité physique constitue le quatrième facteur de mortalité selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La diminution du niveau d’activité physique peut aussi avoir des effets rapides et néfastes sur la santé physique (diminution de la force musculaire, de l’équilibre, de la mobilité), mais aussi sur la santé mentale (dépression, anxiété) et les fonctions cognitives.

« Ces conséquences peuvent notamment accroître le risque de chutes et la fatigabilité, de même que diminuer les fonctions cardiaques et respiratoires. La participation sociale et l’autonomie des personnes aînées peuvent aussi être affectées », prévient Paul Saint-Amant, responsable du dossier des saines habitudes de vie à la DSPu du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, ajoutant que la saine alimentation est aussi un moyen de prévenir la perte d’autonomie.

 

Coalition d’acteurs soucieux du bien-être des aînés

Élaboré en partenariat avec des professionnels de la santé et des services sociaux, les organismes communautaires et les associations qui interviennent auprès des aînés, l’outil vise non seulement à prévenir les risques, mais aussi à outiller les aînés et leur entourage pour prendre leur santé en main dans le contexte actuel. Santé mentale, saine alimentation et activité physique y sont abordés. Le guide repose sur des trucs et conseils simples et facilement applicables dans le contexte de limitation des contacts sociaux.

Entraînement léger sur chaise, intégration de l’activité physique dans l’acquittement des tâches ménagères, idées de repas simples et nutritifs, recours aux technologies numériques pour le maintien de liens forts avec l’entourage : voilà autant de trucs qui peuvent facilement être intégrés à la routine et contribuer à diminuer le stress.

« Plier son linge debout à la table de cuisine, passer l’aspirateur, pelleter, marcher, monter des escaliers, danser dans son salon : toutes les minutes d’activité physique comptent, énumère Paul Saint-Amant. Il faut être créatifs et surtout avoir du plaisir à bouger tous les jours! C’est la même chose pour l’alimentation : se faire plaisir contribue aussi à garder le moral. »

Le guide «Combattons les effets de la pandémie chez les aînés» est disponible sur le site Web (cliquez ici pour y accéder)

 

[Communiqué de presse]

Mots clés: aînés , alternative , maison , Val-d'Or

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, Pierre Dufour, annonce aujourd’hui, au nom de la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, qu’une maison alternative sera construite sur le territoire de Val-d’Or.

Cette maison alternative, qui mettra 48 places à la disposition de la population de la région, sera située sur un terrain adjacent à l’Hôpital de Val-d’Or, sur l’avenue des Érables. Ce site permettra d’offrir aux résidents un milieu de vie à dimension humaine, constitué de quatre unités climatisées de 12 places chacune, et comportant des chambres individuelles avec toilette et douche adaptée pour chaque résident.

Ce nouveau type d’hébergement rappellera davantage un domicile et favorisera les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à un accès à des espaces extérieurs aménagés et à des installations intérieures mieux adaptées aux besoins des résidents et de leurs proches. Cette transformation sera aussi bénéfique pour le personnel qui travaille dans ces milieux, et contribuera d’ailleurs à l’attractivité et à la rétention de cette main-d’œuvre.

Citations :

« Notre gouvernement transforme les milieux d’hébergement pour les personnes ayant des besoins spécifiques, et cette construction d’une maison alternative à Val-d’Or démontre notre action dans ce dossier. Ce nouveau standard de qualité améliorera le quotidien des résidents, des proches ainsi que du personnel. »
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

« Je suis très fier de pouvoir annoncer aujourd’hui, dans ma circonscription, ce beau projet pour notre collectivité. Notre gouvernement témoigne de son écoute et de sa volonté d’agir concrètement afin d’offrir aux adultes ayant des besoins spécifiques la meilleure qualité de vie possible. Il s’agit d’un véritable gain pour notre région, qui résulte d’un engagement historique de changer les choses de manière durable. »
Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec

Faits saillants :

  • Cette maison alternative s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée qui va nécessiter un investissement de plus de 2,6 milliards de dollars de la part du gouvernement du Québec.
  • D’ici la fin de 2022, ce sont 2 600 nouvelles places qui seront construites en maisons des aînés ou en maisons alternatives.
  • Par ailleurs, 2 500 places en CHSLD feront quant à elles l’objet de rénovations ou de reconstructions au cours des prochaines années.
  • Toutes les places prévues ont été déterminées selon une démarche rigoureuse, pour chacune des régions de Québec, par un croisement des plus récentes données de la liste d’attente en hébergement avec les projections du nombre de places supplémentaires qui seront requises dans les prochaines années en raison du vieillissement de la population.

 

[Lien vers le communiqué]

Mots clés: aînés , construction , Palmarolle

Le ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, Pierre Dufour, et la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, annoncent aujourd’hui, au nom de la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, qu’une maison des aînés sera construite dans la municipalité de Palmarolle.

Cette maison des aînés, qui permettra d’accueillir 24 résidents et qui viendra remplacer le centre d’hébergement et de soins de longue durée de Palmarolle, offrira à ses usagers un milieu de vie à dimension humaine, constitué de deux unités climatisées de 12 places chacune, et comportant une chambre pour chaque usager, avec toilette et douche adaptée.

Ce nouveau type d’hébergement, qui rappellera davantage un domicile qu’un milieu institutionnel, favorisera les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à un accès à des espaces extérieurs aménagés et à des installations mieux adaptées aux besoins des proches aidants. Cette transformation sera aussi bénéfique pour le personnel qui travaille dans ces milieux, et contribuera d’ailleurs à l’attractivité et à la rétention de cette main-d’œuvre.

Citations :

« Notre gouvernement transforme les milieux d’hébergement pour les aînés et les personnes ayant des besoins spécifiques, et cette construction d’une maison des aînés à Palmarolle démontre notre action dans ce dossier. Ce nouveau standard de qualité améliorera le quotidien des résidents, des familles ainsi que du personnel. »

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

« Cette annonce s’inscrit dans le grand virage entrepris par notre gouvernement afin d’offrir les meilleurs soins et services aux aînés et aux personnes qui nécessitent des soins de longue durée. La nouvelle construction à Palmarolle permettra d’offrir aux résidents un milieu de vie chaleureux et confortable, mais aussi sécuritaire et rassurant. »

Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« Il s’agit d’un projet fort attendu dans la région, qui permettra aux personnes hébergées de bénéficier des meilleurs soins et services possible, à proximité de leur communauté. L’appui de notre gouvernement démontre de façon éloquente que le mieux-être et la qualité de vie des aînés sont au cœur des priorités, et j’en suis très fière. Soyez assurés que je suivrai les prochaines étapes de la construction de cette maison des aînés avec beaucoup d’intérêt. »

Suzanne Blais, députée d’Abitibi-Ouest

Faits saillants :

  • Rappelons qu’en juin 2018, le CHSLD de Palmarolle a dû être fermé considérant la dangerosité des infrastructures. Les personnes hébergées avaient alors été relocalisées dans les CHSLD de Macamic et de La Sarre. Le nouveau projet vise à maintenir une offre de services en hébergement sur cette partie du territoire.
  • Cette maison des aînés s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée qui va nécessiter un investissement de plus de 2,6 milliards de dollars de la part du gouvernement du Québec.
  • D’ici la fin de 2022, ce sont 2 600 nouvelles places qui seront construites en maisons des aînés ou en maisons alternatives.
  • Par ailleurs, dans les prochaines années, 2 500 places en CHSLD feront quant à elles l’objet de rénovations ou de reconstructions, comme c’est le cas pour le projet de Palmarolle.

 

(Lien vers le communiqué)

Mots clés: aînés , antipsychotiques , CHSLD

Réussir à diminuer l’utilisation d’antipsychotiques chez les aînés hébergés en CHSLD. Voilà le but du projet Opus-AP lancé dans 24 CHSLD de la province en 2018. En Abitibi-Témiscamingue, après une première phase marquée de succès dans une unité du CHSLD de Macamic, la 2e phase s’est amorcée il y a quelques mois dans les autres unités de Macamic ainsi que dans les CHSLD
d’Amos, Ville-Marie, Val-d’Or, Malartic et Rouyn-Noranda. Tant chez le personnel que les familles ayant accepté que leur proche participe au projet, les bienfaits du programme sont reconnus.

« Le projet a débuté au Québec, car les recherches démontrent qu’on prescrit parfois des antipsychotiques aux résidents en CHSLD qui présentent des symptômes comportementaux et psychologiques liés à des troubles neurocognitifs telle que la maladie d’Alzheimer. Pourtant, ces médicaments sont peu efficaces pour soulager ces troubles de comportement et il y a plus de risque de somnolence, chutes, pneumonie, accident vasculaire cérébral (AVC) et insuffisance cardiaque, entre autres », mentionne Eric Matte, adjoint au directeur du programme soutien à l’autonomie des personnes âgées. 

Dans les CHSLD, environ 80 % des résidents de CHSLD sont atteints de troubles neurocognitifs et la majorité a des symptômes comportementaux associés. En région, parmi ces résidents, un total de 43 était admissible à la déprescription. Le résident ou la famille devait aussi consentir à la participation au projet.

À ce jour, la déprescription a été tentée chez 18 résidents. De ce nombre, 16 personnes ont vu leur prise d’antipsychotique être réduite ou cessée entièrement. Le succès peut aussi être mesuré par le fait que les troubles comportementaux n’ont pas augmenté chez ces résidents. 

Afin de mener à bien le projet, plus de 1 000 travailleurs ont été formés sur l’approche de base pour les personnes atteintes de symptômes comportementaux depuis juin 2016. Les employés sont impliqués au quotidien dans le succès du projet tant auprès des résidents que des familles.

« Pour les résidents visés par la déprescription, nous réalisons une série de rencontres entre la famille et le personnel afin de mieux connaître le résident et ses habitudes. Cela nous permet de mieux comprendre et associer des comportements à leur historique de vie et ainsi adopter les soins et services. Par exemple, si le résident frappe dans les murs, cela peut être menaçant pour les gens autour, mais en fait c’est une habitude qu’il avait dans son métier d’électricien », précise Cynthia Roy-Robert, psychoéducatrice au CHSLD d’Amos.

Le projet Opus-AP a ainsi permis de belles initiatives afin de recréer, en CHSLD, des éléments de la vie quotidienne des résidents pour permettre de réduire les troubles comportementaux. « Nous impliquons une résidente qui travaillait comme cuisinière dans la préparation des sandwichs pour les autres résidents. Une femme qui adorait les chats a pu retrouver leur présence apaisante à l’aide d’un chat robotisé » ajoute madame Roy-Robert.

Au-delà des statistiques, les bénéfices d’Opus-AP se font donc sentir au quotidien tant chez les résidents que l’équipe de soins et les familles.

Moins d’antipsychotiques pour les aînés des CHSLD de la région

[Accéder au communiqué]