Actualités : Prévention

Le lundi 5 mai, profitez de la Journée mondiale de l’hygiène des mains pour vous familiariser avec les bonnes pratiques relatives au lavage et à la désinfection des mains.

Ensemble, soulignons l’importance d’une bonne hygiène des mains dans les milieux de soins de santé et de services sociaux où les infections peuvent plus facilement se propager!

L’hygiène des mains en chiffres au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

Plusieurs fois par année, l'établissement évalue les pratiques d’hygiène des mains du personnel et accorde une note, communément appelé un taux de conformité, aux différentes installations et MRC de la région.

Selon les chiffres du dernier rapport annuel, le taux de conformité à l’hygiène des mains du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a connu une hausse de 19 % entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.

Les résultats enregistrés dans certaines installations de la région démontrent que l’engagement et les efforts déployés par les professionnels de la santé ont un impact positif sur les pratiques d’hygiène des mains.

Des équipes se démarquent!

  • La Maison des aînés et alternatives de Val-d’Or a obtenu une note parfaite de 100 % deux fois consécutives;
  • Le taux de conformité à l’hygiène des mains du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme de Rouyn-Noranda a augmenté de 51 %;
  • Le Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de La Sarre a obtenu un taux de conformité à l’hygiène des mains au-dessus de 80 % deux fois consécutives;
  • Le taux de conformité à l’hygiène des mains du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique d’Amos a fait un bond de 34 %;
  • Le Centre multiservices de santé et de services sociaux de Témiscaming-Kipawa est une installation ayant fait des audits tout au long de l'année, qui se démarque avec un taux de 85 %.

 

Avez-vous repéré les affiches de la campagne dans les installations?

Des affiches reliées à la campagne L’hygiène des mains, une responsabilité partagée placardent maintenant les murs des installations de l’établissement. Cet affichage donne le coup d’envoi à la diffusion de nouveaux contenus en lien avec l’hygiène des mains sur les réseaux sociaux : publications et capsules vidéo ludiques pour informer le personnel et la population différemment, avec un brin d’humour. Pour rester à l’affût, consultez la page Facebook du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Vous souhaitez contribuer à favoriser de bonnes pratiques d’hygiène des mains ? Visitez la page Hygiène des mains pour tout savoir sur les techniques, les moments clés et les outils mis à votre disposition pour mettre la main à la pâte!

 

L’hygiène des mains est le moyen le plus simple et le plus efficace pour prévenir la transmission des infections. Cela est particulièrement vrai en milieu de soins et services de santé, où les personnes sont en contact étroit. L’hygiène des mains, effectuée adéquatement et au bon moment, contribue à une diminution de la transmission des infections.

Au Québec, les établissements de santé et de services sociaux effectuent une mesure du taux de conformité à l’hygiène des mains au sein des équipes de travail. Le taux de conformité à l’hygiène des mains minimal visé dans les établissements est de 80 %, selon des critères d’observation bien définis.

Entre le 22 septembre et le 14 décembre 2024, le taux global de conformité mesuré par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue était de 69 %. Dans l’objectif d’accentuer les efforts pour prévenir et contrôler les infections dans le meilleur intérêt des personnes qui bénéficient de soins et services, l'organisation lance la campagne L’hygiène des mains, une responsabilité partagée!

 

Le taux de conformité à l’hygiène des mains, c’est quoi au juste?

Le taux de conformité à l’hygiène des mains représente le nombre de fois où les professionnels de la santé ont lavé ou ont désinfecté leurs mains au moment opportun sur leur lieu de travail ou quand ils étaient en présence d’une personne qui reçoit des services.

Tout au long de l’année, l’organisation évalue les pratiques d’hygiène des mains du personnel et accorde une note de conformité, exprimée en pourcentage, aux différentes équipes au sein des installations de la région. Aux trois mois, les résultats sont diffusés, afin que les équipes puissent identifier leurs bons coups et leurs points à améliorer en matière d’hygiène des mains.

 

Des outils pour les professionnels de la santé et pour la population

Afin de sensibiliser les professionnels de la santé et la population à l’importance de l’hygiène des mains dans un établissement de santé et de les encourager à adopter de bonnes pratiques, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a décidé de créer divers outils :

  • une page Web intitulée L’hygiène des mains, une responsabilité partagée, destinée à partager des renseignements sur les procédures d’hygiène des mains;
  • des publications informatives et originales sur les réseaux sociaux;
  • des affiches de campagne aux couleurs éclatantes, qui seront disposées prochainement à des endroits spécifiques dans les installations.

 

Contribuez à limiter la propagation des germes et des infections en adoptant de bonnes pratiques d’hygiène des mains. Ensemble, protégeons-nous : L’hygiène des mains, une responsabilité partagée!

Mots clés: Prévention , Suicide

35e Semaine nationale de prévention du suicide

 

La Semaine nationale de prévention du suicide met l'accent sur l'importance de la prévention et encourage la population à oser parler du suicide malgré les inquiétudes ou l'inconfort, car le simple fait d'en discuter peut faire toute la différence.

L’Abitibi-Témiscamingue fait partie des régions ayant le plus haut taux de suicide au Québec. En moyenne 1 000 consultations par année sont effectuées à l’urgence pour des idéations suicidaires et 100 consultations par année sont réalisées en raison d’une tentative de suicide. De plus, il faut également considérer qu’à cela viennent s’ajouter toutes les personnes qui ont fait appel à la ligne d’intervention régionale (1 866 277-3553) et à Info-Social (811-2), aux Centres de prévention du suicide de la région et ceux qui n’ont tout simplement pas demandé d’aide.

Il est à noter que le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue travaille activement avec les différents partenaires de la communauté comme les Centres de prévention du suicide, pour améliorer le bien-être de la population de l’Abitibi-Témiscamingue et dans le but de réduire les idéations suicidaires, les tentatives suicidaires et ultimement les décès par suicide dans la région.

Néanmoins, chaque jour, en moyenne trois Québécois mettent fin à leurs jours. Pour cette Semaine de prévention du suicide, engageons-nous à oser parler du suicide.

Brisons les tabous, soyons des personnes sensibilisées prêtes à agir pour nos proches et pour nous-mêmes en ouvrant le dialogue.

 

 

La Semaine de prévention du suicide est un événement de sensibilisation et de mobilisation et les principaux objectifs sont les suivants :

  • Sensibiliser et mobiliser les citoyens à l’ampleur de la situation ainsi qu’aux moyens d’y remédier.
  • Faire connaître les ressources d’aide, dont suicide.ca et la ligne québécoise de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553).
  • Normaliser la demande d’aide, en particulier chez les hommes, qui demandent moins d’aide et qui présentent un taux de suicide plus élevé.
  • Favoriser la discussion sur le suicide et guider les proches, les personnes vulnérables, les citoyens et les intervenants dans les façons préventives d’en parler.

 

Les idées suicidaires

Les idées suicidaires surviennent comme un signal d’alarme, indiquant que la santé mentale d’une personne se détériore. Ces idées peuvent prendre plusieurs formes, telles que penser que le suicide est une solution à ses problèmes, s'imaginer de façon passagère se donner la mort, avoir des envies soudaines de se suicider, être obsédé par l’idée de se suicider, ou même planifier son suicide en déterminant la manière, le lieu et le moment.

 

Signes indiquant des idées suicidaires :

Plusieurs changements comportementaux peuvent indiquer que quelqu'un pense au suicide, par exemple :

  • Tenir des propos inquiétants (ex. : « Vous serez bientôt débarrassés de moi »).
  • Demander si vous avez déjà pensé au suicide.
  • Faire son testament ou léguer ses effets personnels.
  • Se renseigner sur les méthodes de suicide.
  • Montrer un intérêt soudain pour tout ce qui est en rapport avec la mort.
  • Faire ses adieux.
  • Avoir un regain soudain d’enthousiasme ou un retour au calme à la suite d’une période de grand découragement.

 

La sensibilisation et l'action collective sont essentielles pour prévenir le suicide et vous pouvez faire votre part, par exemple, en devenant Sentinelle ou en faisant connaître les ressources d’aide dans votre milieu. La formation Agir en sentinelle pour la prévention du suicide s’adresse à des adultes volontaires, susceptibles d’être en lien avec des personnes vulnérables au suicide dans le cadre de leur travail ou lors d’activités bénévoles et qui n’ont pas nécessairement de formation en relation d’aide. À la suite de la formation, la sentinelle est outillée pour reconnaître dans son milieu de vie les signes précurseurs des comportements suicidaires et peut ensuite diriger la personne vers les ressources d’aide appropriées.

 

Pour plus d’information

Mots clés: Jeunesse , Prévention

Il est loin le temps où jouer dehors n’était pas un supplice. Les parents d’aujourd’hui font face à un phénomène complexe lorsqu’on aborde l’utilisation des écrans chez les jeunes. Certes, les avantages de ces appareils électroniques comme le cellulaire, les jeux vidéo et les médias sociaux sont nombreux. Toutefois, les conséquences liées à une gestion non équilibrée sont préoccupantes.

Afin d’accompagner les parents dans l’utilisation des écrans, il est important de prendre en considération les recommandations selon l’âge de vos enfants :

  • Moins de 2 ans
    Aucun temps d’écran n’est recommandé, car cela peut nuire au développement du langage, de la vision, de la motricité et des relations humaines.
  • De 2 à 5 ans
    Le temps d’écran maximal recommandé est de moins d’une heure par jour.
  • De 6 à 12 ans
    La durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Il est également important d’assurer un encadrement parental pour évaluer le type de contenu, le contexte d’utilisation, ainsi que la capacité d’analyse de l’enfant.
  • De 13 à 19 ans
    Il n’y a pas de durée spécifique recommandée. Toutefois, il est essentiel de surveiller la situation en fonction du type de contenu, du contexte d’utilisation, de l’âge, ainsi que de la santé physique et mentale de l’adolescent.

 

N’oubliez pas que maintenir une communication avec vos enfants vous permettra de rester informé si la situation devient inquiétante. Rappelez-vous également qu’avec les adolescents, l’humour peut parfois favoriser l’ouverture à la discussion. Commencez par écouter avec votre enfant cette vidéo très amusante.

Pour avoir des conseils, des ressources et en savoir davantage sur les recommandations pour une utilisation réfléchie des écrans, consultez la page utilisation des écrans chez les jeunes.