Actualités : Réadaptation

Mots clés: Dépendance , Réadaptation

Vous êtes aux prises avec une dépendance aux drogues, médicaments, alcool, jeux ou Internet? Vous connaissez une personne qui a manifesté le désir d’avoir de l’aide? La Direction des programmes santé mentale et dépendance a mis en place des ateliers de groupe pour les personnes du secteur de Rouyn-Noranda confrontées à une dépendance.

 

Groupe motivationnel

  • Ce groupe ouvert de six séances s’adressant aux personnes en attente de services de réadaptation en dépendance. Offerts en continu, ces ateliers favorisent la motivation au changement. Pour en savoir plus, consultez le feuillet qui présente le fonctionnement du Groupe de maintien à la motivation.

 

Groupe de réadaptation

  • Les personnes peuvent désormais choisir un suivi de réadaptation individuel ou en groupe. Les ateliers de groupe se déroulent en huit rencontres. Pour en savoir plus, consultez le feuillet sur le fonctionnement du Groupe de réadaptation en dépendance.

 

Vous êtes intéressé? Contactez un professionnel de la santé ou prenez rendez-vous à l'accueil du CLSC de Rouyn-Noranda au 819 762-8144. Les personnes souhaitant rejoindre un groupe seront rencontrées pour expliquer les détails du fonctionnement et du niveau d'implication requis.

 

Vous n’êtes pas du secteur de Rouyn-Noranda?

Sachez que vous pouvez obtenir du soutien. Les personnes et leurs proches confrontés à une dépendance (alcool, drogues, médicaments ou jeux) doivent se rendre ou téléphoner à un point de service CLSC.

 

Au CLSC, un intervenant de l’équipe d’accueil, d’analyse, d’orientation et de référence (AAOR) procédera à une évaluation pour vous orienter vers les ressources adéquates selon votre situation.

 

Connaissez-vous le balado Deux crèmes, huit sucres?

La Direction des programmes santé mentale et dépendance du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a produit une série de balados sur les dépendances. Les discussions entre les intervenants visent à démystifier le sujet. À travers les sept épisodes, les impacts de la dépendance sous toutes ses formes (drogues, jeux pathologiques et cyberdépendance) sur les individus et leur entourage sont explorés. Pour écouter la série, consultez la page Balado sur la santé et les services sociaux.

Mots clés: Réadaptation

La pénurie de main-d'œuvre fait en sorte que les équipes doivent considérer de nouvelles avenues afin d’offrir des soins et services à la population. Depuis plusieurs mois, les intervenants du service de la déficience auditive relevant de la Direction des programmes de déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique ne ménagent pas leurs efforts pour desservir les usagers malgré l’absence de l’audiologiste et de l’orthophoniste.

C’est dans ce contexte que des usagers de notre territoire ont dû vivre une attente prolongée pour obtenir leurs implants cochléaires puisqu’en l’absence de l’audiologiste en réadaptation, ces usagers ne pouvaient bénéficier de la réadaptation fonctionnelle intensive (RFI) suite à la chirurgie d’implants.

 

Mais qu’est-ce qu’un implant cochléaire ?

Les personnes atteintes de surdité grave peuvent accéder à de meilleurs sons grâce à un appareil électronique appelé un implant cochléaire. Cet appareil est composé d’une partie interne et d’une partie externe. La partie interne est introduite sous la peau derrière l’oreille lors d’une chirurgie qui requiert une anesthésie générale. La partie externe est composée du processeur qui est relié à l’antenne. L’antenne est munie d’un aimant qui permet de la maintenir en place vis-à-vis de la partie interne pour que le contact puisse s’établir. La partie interne et la partie externe sont essentielles au fonctionnement de l’implant.

Une RFI est d’une durée moyenne de 10 semaines et l’usager nouvellement implanté rencontre l’audiologiste 3 fois par semaine pour des séances de travail d’une heure. Cette période de réadaptation est une étape de soins essentielle afin que les usagers implantés utilisent optimalement leurs implants pour améliorer leurs capacités auditives tout en s’assurant du bon fonctionnement et calibrage de ceux-ci.

Un manque d’audiologiste et d’orthophoniste en réadaptation n’a pas freiné l’équipe de la déficience auditive du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue qui réalisera, au cours de l’automne, une première RFI en télésoins pour un usager de notre région nouvellement implanté. Une éducatrice de la déficience auditive de notre établissement encadrée par une audiologiste de la clinique de l'implant cochléaire du CIUSSS du Centre-Sud-île-de-Montréal réaliseront une première RFI en télésoins en région, mais aussi au Québec.

Cette première expérience sera certes couronnée de succès puisque les 2 partenaires ont travaillé de concert à l’organisation de cette RFI tout en mettant en place les ressources requises pour son bon déroulement. Il va sans dire que ce ne sera certainement pas la dernière RFI en télésoins qui aura lieu dans notre région. Force est de constater que les pénuries n’apportent pas que des désagréments, car de nouvelles façons de faire peuvent émerger de ces situations et ce sont les usagers de notre région qui en bénéficient.

 

— L’équipe en déficience auditive régionale