Actualités : CHSLD

Mots clés: CHSLD , stagiaires

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue est fier d’accueillir aujourd’hui, en CHSLD, les 95 stagiaires de l’attestation d’études professionnelles (AEP) de préposé aux bénéficiaires.

Depuis la mise en place du projet de formation d’AEP par le premier ministre, M. François Legault, le 27 mai dernier, la Direction de soutien à l’autonomie des personnes âgées ainsi que la Direction des ressources humaines et des affaires juridiques du CISSS, en collaboration avec le CFP Harricana, ont travaillé de pied ferme afin de recruter les étudiants et mettre en oeuvre cette formation. Depuis déjà un mois, les étudiants ont débuté leur étude en classe à temps complet. Aujourd’hui marque donc le début de la formation pratique (stage) dans les CHSLD de la région. C’est avec grand bonheur que nos équipes accueilleront cette future relève au sein de notre organisation.

Cette formation vient répondre à un besoin prioritaire de main-d’oeuvre pour le CISSS. En effet, le nombre d’effectifs nécessaires étant chiffré à 135 préposés aux bénéficiaires afin de combler les besoins de l’organisation, l’arrivée de ces 95 futurs employés tombe à point. Ceci viendra réduire de façon considérable l’écart entre les besoins et les effectifs qualifiés disponibles, permettant ainsi de diminuer l’utilisation de la main-d’oeuvre indépendante, diminuer la pression sur les équipes en CHSLD, diminuer les heures supplémentaires et augmenter la stabilité des équipes permettant d’accroître le sentiment de santé mieux-être pour nos employés.

Nous souhaitons la bienvenue à ces étudiants et sommes extrêmement reconnaissants à leur égard d’avoir entendu l’appel du premier ministre. Nous sommes convaincus que ces derniers feront une grande différence dans nos équipes de travail et dans la vie de nos personnes âgées. Nous les remercions de leur engagement auprès d’une de nos clientèles les plus vulnérables.

 

[Communiqué de presse]

Mots clés: CHSLD , grippe , influenza

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue désire informer la population qu’en raison d’une éclosion de grippe (influenza) au CHSLD de Senneterre, les visites y sont limitées.

Plusieurs résidents de cette unité sont atteints par le virus. Afin de protéger la population, les autres résidents ainsi que ses employés, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue précise que seules les visites humanitaires (pour les résidents recevant des soins de fin de vie) ainsi que celles visant la collaboration aux soins seront permises. Les visiteurs se présentant pour ces raisons devront respecter les consignes strictes quant aux mesures de précautions, incluant l’hygiène des mains.

Rappelons qu’une personne qui présente des symptômes d’allure grippale ne devrait en aucun temps visiter une personne hébergée en CHSLD.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue vous remercie à l’avance de votre précieuse collaboration. Un nouveau communiqué sera émis lorsque la situation reviendra à la normale.

 

[Communiqué de presse]

Mots clés: aînés , antipsychotiques , CHSLD

Réussir à diminuer l’utilisation d’antipsychotiques chez les aînés hébergés en CHSLD. Voilà le but du projet Opus-AP lancé dans 24 CHSLD de la province en 2018. En Abitibi-Témiscamingue, après une première phase marquée de succès dans une unité du CHSLD de Macamic, la 2e phase s’est amorcée il y a quelques mois dans les autres unités de Macamic ainsi que dans les CHSLD
d’Amos, Ville-Marie, Val-d’Or, Malartic et Rouyn-Noranda. Tant chez le personnel que les familles ayant accepté que leur proche participe au projet, les bienfaits du programme sont reconnus.

« Le projet a débuté au Québec, car les recherches démontrent qu’on prescrit parfois des antipsychotiques aux résidents en CHSLD qui présentent des symptômes comportementaux et psychologiques liés à des troubles neurocognitifs telle que la maladie d’Alzheimer. Pourtant, ces médicaments sont peu efficaces pour soulager ces troubles de comportement et il y a plus de risque de somnolence, chutes, pneumonie, accident vasculaire cérébral (AVC) et insuffisance cardiaque, entre autres », mentionne Eric Matte, adjoint au directeur du programme soutien à l’autonomie des personnes âgées. 

Dans les CHSLD, environ 80 % des résidents de CHSLD sont atteints de troubles neurocognitifs et la majorité a des symptômes comportementaux associés. En région, parmi ces résidents, un total de 43 était admissible à la déprescription. Le résident ou la famille devait aussi consentir à la participation au projet.

À ce jour, la déprescription a été tentée chez 18 résidents. De ce nombre, 16 personnes ont vu leur prise d’antipsychotique être réduite ou cessée entièrement. Le succès peut aussi être mesuré par le fait que les troubles comportementaux n’ont pas augmenté chez ces résidents. 

Afin de mener à bien le projet, plus de 1 000 travailleurs ont été formés sur l’approche de base pour les personnes atteintes de symptômes comportementaux depuis juin 2016. Les employés sont impliqués au quotidien dans le succès du projet tant auprès des résidents que des familles.

« Pour les résidents visés par la déprescription, nous réalisons une série de rencontres entre la famille et le personnel afin de mieux connaître le résident et ses habitudes. Cela nous permet de mieux comprendre et associer des comportements à leur historique de vie et ainsi adopter les soins et services. Par exemple, si le résident frappe dans les murs, cela peut être menaçant pour les gens autour, mais en fait c’est une habitude qu’il avait dans son métier d’électricien », précise Cynthia Roy-Robert, psychoéducatrice au CHSLD d’Amos.

Le projet Opus-AP a ainsi permis de belles initiatives afin de recréer, en CHSLD, des éléments de la vie quotidienne des résidents pour permettre de réduire les troubles comportementaux. « Nous impliquons une résidente qui travaillait comme cuisinière dans la préparation des sandwichs pour les autres résidents. Une femme qui adorait les chats a pu retrouver leur présence apaisante à l’aide d’un chat robotisé » ajoute madame Roy-Robert.

Au-delà des statistiques, les bénéfices d’Opus-AP se font donc sentir au quotidien tant chez les résidents que l’équipe de soins et les familles.

Moins d’antipsychotiques pour les aînés des CHSLD de la région

[Accéder au communiqué]

Mots clés: aînés , CHSLD

Dans la foulée d’une démarche provinciale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue est heureux d’annoncer la fin de la première phase du projet OPUS-AP et le début de la seconde qui vise à rehausser le recours aux interventions non pharmacologiques démontrées efficaces pour la prise en charge des gens atteints de syndromes comportementaux et psychologiques liés à la démence (SCPD) en CHSLD.

De façon plus précise, 80 % des résidents de CHSLD sont atteints de démence et la grande majorité d’entre eux présentera des SCPD. Cela signifie que ces personnes seront agitées, agressives, euphoriques, irritables, anxieuses, etc.

De manière à bien identifier et bien répondre aux besoins de ses personnes, le premier choix devrait toujours être l’utilisation d’interventions non pharmacologiques et de réserver l’utilisation des antipsychotiques à des situations très précises. Toutefois, force est de constater que plusieurs résidents se voient prescrire des antipsychotiques. Ainsi, le projet OPUS-AP vise à cesser ou diminuer la prescription d’antipsychotiques. En Abitibi-Témiscamingue, la première phase s’est déroulée dans une unité du CHSLD de Macamic, et ce, d’octobre 2017 à octobre 2018.

« Nous sommes très heureux des résultats de la première phase puisque nous avons tenté la déprescription chez sept (7) résidents et notre taux de succès est de 100 %, soit six (6) déprescriptions et une (1) diminution. La prochaine phase se fera dans 50 % des unités que nous avons en CHSLD et se tiendra de janvier 2019 à avril 2020 », indique André Tessier, adjoint à la Direction soutien à l’autonomie des personnes âgées et chargé de projet de cette démarche.

Notons qu’en région plus de 1 000 travailleurs ont été formés sur l’approche de base pour les personnes atteintes de SCPD depuis juin 2016. Cet état de fait conjugué à la participation active des pharmaciens, des médecins et de l’équipe ambulatoire SCPD en place depuis septembre 2017 a grandement aidé à la réussite de la première phase.

[Accéder au communiqué]