Actualités : Alimentation

Avoir de saines habitudes alimentaires passe par des choix entre diverses propositions alimentaires. Le tout est de savoir bien équilibrer ces choix dans la préparation des repas. Les aliments transformés incluent les boissons sucrées, les sucreries, les aliments-minute comme les frites ou les hamburgers, les repas surgelés, les produits de boulangerie et les charcuteries. Les aliments hautement transformés sont également reconnaissables par leur longue liste d’ingrédients.

Une des recommandations du Guide alimentaire canadien est de limiter sa consommation d’aliments hautement transformés. Ils sont généralement plus riches en sodium, sucre ou gras saturés que les produits maison, ce qui explique pourquoi on recommande de les limiter. Une grande consommation de sodium, sucres et gras saturés peut augmenter les risques de maladies chroniques comme l’hypertension ou le diabète.

Les aliments transformés sont facilement accessibles et demandent généralement moins de temps de préparation que de les préparer soi-même. À certains moments, les utiliser s’avère pratique.  Ils peuvent donc être une bonne option pour dépanner lors d’un soir pressé ou lorsque vous manquez d’énergie pour préparer un repas.

Tous les aliments peuvent faire partie d’une saine alimentation. Les aliments transformés sont simplement des aliments d’exception ou d’occasion à consommer moins régulièrement. Les aliments préparés maison sont à prioriser dans la majorité du temps.

 

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Saviez-vous que tous les aliments peuvent faire partie d’une saine alimentation? En effet, la pizza, les fraises et le pain peuvent tous coexister dans une alimentation équilibrée. Nous ne mangeons pas les aliments que pour leur valeur nutritive. Nous mangeons pour le plaisir de manger, se rassembler et pour célébrer une occasion spéciale. Les aliments ont une valeur gastronomique, culturelle et émotionnelle. C’est pourquoi tous les aliments ont leur place, pour différentes raisons, dans notre alimentation.

Plutôt que d’éliminer complètement certains aliments qui sont moins nutritifs, on les considère plutôt comme des aliments d’exception ou d’occasion. Les aliments d’exception sont des aliments moins nutritifs, comme les frites ou la pizza qui peuvent être consommées quelques fois par mois. Les aliments d’occasion ont une valeur nutritive globalement bonne, mais pas optimale, ex. : le riz blanc. Les aliments quotidiens ont une valeur nutritive élevée comme, entre autres, les fruits, légumes et produits à grains entiers. Ils peuvent être consommés sur une base quotidienne.

Interdire un aliment jugé « non-santé » aura pour effet d’augmenter le désir pour celui-ci. Si vous vous privez d’un aliment, vous risquez d’en consommer une plus grande quantité la prochaine fois afin de compenser.  Respecter ses envies, entre dans le concept de l’alimentation intuitive où tous les aliments sont égaux en respectant son corps et ses signaux de faim et rassasiement.

Finalement, tous les aliments ont leur place dans une saine alimentation. Il suffit de déterminer s’il s’agit d’un aliment d’exception, d’occasion ou quotidien pour déterminer à quelle fréquence il devrait être consommé. La saine alimentation repose sur l’équilibre entre la consommation d’aliments d’exception ou d’occasion et les aliments quotidiens.

Mots clés: Alimentation

Alors que la saison de pêche bat son plein, la Direction de santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue souhaite rappeler à la population l'importance de la modération lorsqu'il s'agit de consommer certaines espèces de poissons pêchées dans les plans d'eau de la région.

En effet, une consommation trop fréquente de poissons de pêche sportive peut entraîner une concentration de mercure organique (méthylmercure) plus élevée dans le sang, et ainsi augmenter le risque de développer des troubles neurologiques et affecter le développement du cerveau. Les espèces piscivores (se nourrissant d'autres poissons) et prédatrices comme le doré, le brochet, le touladi ou encore le maskinongé ainsi que les poissons de grande taille sont susceptibles de contenir des concentrations plus élevées en méthylmercure dans leur chair que les plus petits spécimens ou d’autres espèces comme la perchaude ou le meunier noir.

Pour connaître les recommandations de consommation spécifiques à chaque espèce, en fonction de la taille du poisson et du plan d'eau où il a été pêché, consultez le guide élaboré par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP): Localisation de ou des stations - Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MELCC (gouv.qc.ca)

 

La consommation de poisson : importante pour la santé

La Direction de santé publique ne souhaite en aucun cas décourager la consommation de poisson de pêche sportive. La chair des poissons contient de nombreux nutriments bénéfiques, notamment pour la santé cardiovasculaire, qui outrepassent généralement le faible risque pour la population en général d’une consommation modérée de poisson.

Bienfaits du poisson pour la santé | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

 

Recommandations pour les femmes enceintes et qui allaitent

Pour les femmes qui prévoient une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, il est recommandé de réduire la consommation des espèces susceptibles de contenir le plus de méthylmercure à une fois par mois.

Il faut savoir que le mercure peut avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus, même à des concentrations inférieures à celles pouvant affecter la santé en général.

Les effets potentiels sur la santé des enfants à naître varient en fonction du niveau d'exposition. Pour plus d’information, consultez les liens ci-dessous :

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En Abitibi-Témiscamingue, la carie dentaire constitue encore aujourd’hui un enjeu préoccupant de santé publique. La carie dentaire est la maladie la plus répandue et est présente chez plus de la moitié des élèves du primaire1.

Il est prouvé qu’au moins deux (2) brossages par jour avec un dentifrice fluoré sont nécessaires pour la prévenir. Selon des données de l’Institut de la statistique du Québec (2009), la proportion d’enfants qui n’ont pas au moins deux (2) brossages par jour est de 70% pour les enfants de 17 mois et de 40% pour les enfants de 4 ans.

Ces chiffres démontrent qu’on a tous un travail de promotion à faire en matière de brossage, autant au niveau des intervenants dentaires que non dentaires. L’intégration de ces saines habitudes de vie en matière de santé dentaire dans les milieux de vie des jeunes est une responsabilité collective partagée, et ce, au même titre que la promotion d’une saine alimentation et de l’activité physique dans les écoles.

Cela illustre l’importance d’accentuer les actions préventives de santé publique en vue d’améliorer la santé buccodentaire des jeunes Québécois.

Bien qu’elle soit grandement encouragée compte tenu des nombreux bénéfices, la participation au programme québécois de brossage supervisé des dents avec un dentifrice fluoré (PQBSDF) se fait sur une base volontaire.

Vous souhaitez en savoir davantage en tant que parents? Consultez le site suivant :  Petite enfance et préscolaire - Activités et services offerts en santé dentaire publique - Professionnels de la santé - MSSS (gouv.qc.ca)

 

1 Étude clinique sur l’état de santé buccodentaire des élèves québécois du primaire 2012-2013.