Achalandage dans les urgences en Abitibi-Témiscamingue

12 janvier 2024

Mots clés: Soins et services

Depuis la période des fêtes, la région a connu un achalandage important dans ses salles d’urgence ainsi que dans certaines unités d’hospitalisation. Cependant, cet achalandage n’est pas comparable à la situation rapportée au niveau de l’ensemble de la province. Bien que des pics d’achalandage et de taux d’occupation élevés aient été constatés, la situation est demeurée sous contrôle en Abitibi-Témiscamingue. Plusieurs lits de débordement ont été ouverts aux étages d’hospitalisation pour permettre l’hospitalisation des personnes nécessitant des soins, tout en désengorgeant les salles d’urgence. Aucun individu n’a été dirigé à l’extérieur de la région par manque de lits ou en raison du taux élevé d’achalandage. Les équipes, à l'intérieur et à l'extérieur des hôpitaux, ont travaillé assidûment pour trouver des solutions face à cette augmentation des besoins de la population.

Une des raisons principales des consultations et hospitalisations demeure liée aux virus respiratoires qui circulent abondamment. Plusieurs éclosions sont déclarées en établissement et dans divers milieux de vie. Rappelons qu'il est toujours pertinent et possible de se faire vacciner contre la COVID-19 et l’influenza. De plus, l'importance de se protéger et de protéger les autres en cas de symptômes grippaux, tels que la toux, le mal de gorge, la fièvre, la congestion et les courbatures, est soulignée. Il est recommandé d'éviter le contact non nécessaire avec les personnes les plus vulnérables, de se couvrir la bouche lorsqu’on éternue ou tousse, de se laver les mains fréquemment et après avoir touché sa bouche ou son nez, et de respecter l’isolement requis en cas de diagnostic d’influenza ou de COVID-19.

En date du 12 janvier 2024, en région, le taux d’occupation des civières est de 108 %, avec une variation allant de 0 % à 142 %. Les équipes locales mettent en place plusieurs actions pour réduire ce taux, particulièrement dans la MRC d’Abitibi où la salle d’urgence présente un taux d’occupation élevé. Comparativement à la semaine dernière, où le taux d’occupation des civières était de 101 %, et sur les derniers 28 jours, où il se situait à 95 %, la situation évolue quotidiennement et même au cours d’une même journée. Une vigilance constante est maintenue pour prévenir et répondre à tout débordement. Actuellement, 8 personnes sont couchées sur civière depuis plus de 24 heures, et 30 % des individus couchés sur civières attendent une admission. Cela représente une amélioration par rapport à la dernière semaine. De plus, la durée moyenne de séjour sur civière est de 13 h 39, ce qui est en dessous de la cible ministérielle visée et constitue également une amélioration par rapport à la semaine précédente.

Il est important de noter que ce ne sont pas toujours les mêmes salles d’urgence qui sont en débordement. Ceci indique que malgré un achalandage important et des délais d'attente potentiels, la capacité de mouvement de la clientèle, c’est-à-dire l'admission lorsque requise, la réorientation vers d’autres services, ou le retour à la maison lorsque possible, est maintenue. Dans l'intervalle, le personnel nécessaire est assuré pour garantir la sécurité et la qualité des soins et des services, et pour cela, la reconnaissance envers les travailleurs de la santé est exprimée.

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