État d’avancement du plan d’action établi par la Direction de santé publique à l’été dernier

19 février 2020

Mots clés: Biosurveillance

À la suite d’une rencontre avec les membres du comité consultatif de suivi de l’étude de biosurveillance du quartier Notre-Dame, la Direction de santé publique (DSPu) du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite informer l’ensemble de la population de l’état d’avancement du plan d’action en lien avec l’étude de biosurveillance 2019-2020.

 

Étude biosurveillance 2019-2020

Une nouvelle campagne de biosurveillance auprès de tous les citoyens du quartier Notre-Dame (QND) a eu lieu en octobre dernier. Lors de cette campagne, plus de 300 résidents de tous groupes d’âge ont participé. Comme lors de l’étude précédente, l’exposition à l’arsenic des participants a été mesurée à partir de l’analyse de leurs ongles et la population témoin a été établie à Amos.

L’analyse de l’échantillonnage d’ongles est en cours et la transmission des résultats aux participants est prévue à la fin mars. Cette étape sera suivie, dans les semaines suivantes, d’une rencontre avec l’ensemble des participants afin de présenter les résultats globaux de l’étude et de répondre à leurs questions.

 

Pourquoi dans les ongles ?

La biosurveillance de l’arsenic peut se faire par l’analyse de différentes matrices biologiques, dont l’urine et les ongles. L’arsenic urinaire témoigne de l’exposition très récente de la population. Ainsi, l’arsenic urinaire est un biomarqueur fiable lorsque la source environnementale suspectée est constante et que l’exposition est continue.

Le choix de mesurer l’arsenic unguéal s’explique par le fait qu’il permet d’évaluer une exposition passée à des concentrations variables représentant une période de quelques semaines, explique

Dre Lyse Landry, directrice de santé publique du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) est d’avis que l’usage des ongles est suffisant et adéquat pour documenter l’exposition du contexte qui prévaut à Rouyn-Noranda. C’est pourquoi la DSPu a décidé de s’en tenir uniquement à la mesure de l'arsenic dans les ongles, pour documenter l'exposition à l’arsenic de la population du QND. L’arsenic mesuré dans l’urine ou les ongles ne permet pas de prédire les maladies associées à l’exposition.

 

Échantillonnage des sols du périmètre urbain de Rouyn-Noranda

La DSPu a procédé à l’échantillonnage des sols dans de différents points répartis dans le périmètre urbain de la ville de Rouyn-Noranda. L’objectif de cette campagne est d’évaluer l’impact du panache des cheminées de la Fonderie Horne sur la qualité des sols en milieu habité. Les données recueillies nous permettront de mieux informer les citoyens de la ville qui se sont montrés préoccupés par la situation au-delà du quartier Notre-Dame. Les résultats seront diffusés au printemps.

Calendrier :

Période viséeÉtape(s) de l'étude de biosurveillance 2019-2020
Printemps 2020
  • Communication des résultats de l’étude de biosurveillance aux citoyens du QND;
  • Présentation aux membres du comité consultatif de suivi de l’étude;
  • Communication à l’ensemble de la population de la ville.
Juin 2020
  • Campagne de biosurveillance de l’arsenic auprès des enfants qui fréquentent le quartier, mais n’y résident pas.
Automne 2020
  • Communication des résultats aux participants pour la campagne des enfants qui fréquent le quartier, mais qui n’y résident pas;
  • Présentation aux membres du comité consultatif de suivi;
  • Communication de l’ensemble des résultats à la population.

 

[Lien vers le communiqué]

Partager: