Pêche sportive en Abitibi-Témiscamingue : Consommer certaines espèces avec modération

2 juin 2023

Mots clés: Alimentation

Alors que la saison de pêche bat son plein, la Direction de santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue souhaite rappeler à la population l'importance de la modération lorsqu'il s'agit de consommer certaines espèces de poissons pêchées dans les plans d'eau de la région.

En effet, une consommation trop fréquente de poissons de pêche sportive peut entraîner une concentration de mercure organique (méthylmercure) plus élevée dans le sang, et ainsi augmenter le risque de développer des troubles neurologiques et affecter le développement du cerveau. Les espèces piscivores (se nourrissant d'autres poissons) et prédatrices comme le doré, le brochet, le touladi ou encore le maskinongé ainsi que les poissons de grande taille sont susceptibles de contenir des concentrations plus élevées en méthylmercure dans leur chair que les plus petits spécimens ou d’autres espèces comme la perchaude ou le meunier noir.

Pour connaître les recommandations de consommation spécifiques à chaque espèce, en fonction de la taille du poisson et du plan d'eau où il a été pêché, consultez le guide élaboré par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP): Localisation de ou des stations - Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MELCC (gouv.qc.ca)

 

La consommation de poisson : importante pour la santé

La Direction de santé publique ne souhaite en aucun cas décourager la consommation de poisson de pêche sportive. La chair des poissons contient de nombreux nutriments bénéfiques, notamment pour la santé cardiovasculaire, qui outrepassent généralement le faible risque pour la population en général d’une consommation modérée de poisson.

Bienfaits du poisson pour la santé | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

 

Recommandations pour les femmes enceintes et qui allaitent

Pour les femmes qui prévoient une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, il est recommandé de réduire la consommation des espèces susceptibles de contenir le plus de méthylmercure à une fois par mois.

Il faut savoir que le mercure peut avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus, même à des concentrations inférieures à celles pouvant affecter la santé en général.

Les effets potentiels sur la santé des enfants à naître varient en fonction du niveau d'exposition. Pour plus d’information, consultez les liens ci-dessous :

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