Moins d’antipsychotiques pour les résidents de nos CHSLD

28 janvier 2019

Mots clés: Aînés , CHSLD

Dans la foulée d’une démarche provinciale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue est heureux d’annoncer la fin de la première phase du projet OPUS-AP et le début de la seconde qui vise à rehausser le recours aux interventions non pharmacologiques démontrées efficaces pour la prise en charge des gens atteints de syndromes comportementaux et psychologiques liés à la démence (SCPD) en CHSLD.

De façon plus précise, 80 % des résidents de CHSLD sont atteints de démence et la grande majorité d’entre eux présentera des SCPD. Cela signifie que ces personnes seront agitées, agressives, euphoriques, irritables, anxieuses, etc.

De manière à bien identifier et bien répondre aux besoins de ses personnes, le premier choix devrait toujours être l’utilisation d’interventions non pharmacologiques et de réserver l’utilisation des antipsychotiques à des situations très précises. Toutefois, force est de constater que plusieurs résidents se voient prescrire des antipsychotiques. Ainsi, le projet OPUS-AP vise à cesser ou diminuer la prescription d’antipsychotiques. En Abitibi-Témiscamingue, la première phase s’est déroulée dans une unité du CHSLD de Macamic, et ce, d’octobre 2017 à octobre 2018.

« Nous sommes très heureux des résultats de la première phase puisque nous avons tenté la déprescription chez sept (7) résidents et notre taux de succès est de 100 %, soit six (6) déprescriptions et une (1) diminution. La prochaine phase se fera dans 50 % des unités que nous avons en CHSLD et se tiendra de janvier 2019 à avril 2020 », indique André Tessier, adjoint à la Direction soutien à l’autonomie des personnes âgées et chargé de projet de cette démarche.

Notons qu’en région plus de 1 000 travailleurs ont été formés sur l’approche de base pour les personnes atteintes de SCPD depuis juin 2016. Cet état de fait conjugué à la participation active des pharmaciens, des médecins et de l’équipe ambulatoire SCPD en place depuis septembre 2017 a grandement aidé à la réussite de la première phase.

[Accéder au communiqué]

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