Actualités

Mots clés: ITSS

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite sensibiliser la population de l’Abitibi-Témiscamingue que loin d’être un problème du passé, la gonorrhée court toujours. Elle est même en hausse.

L'augmentation du nombre de cas d’infection gonococcique déclarés en Abitibi-Témiscamingue en 2017 se poursuit. Depuis le début de l’année, 34 cas ont déjà été déclarés, soit plus de la moitié du nombre total de cas déclarés en 2017. À titre d’exemple, pour les années 2016 et 2017, 16 et 42 cas avaient été déclarés pour ces deux années respectives. De 2011 à 2015, c’était en moyenne 23 cas par année qui étaient déclarés.

Cette hausse des cas déclarés est préoccupante, car certains des cas déclarés ont eu des complications de leur infection nécessitant soit l’hospitalisation ou d’autres interventions médicales. De plus, à l’heure actuelle, les facteurs de risque de transmission et de propagation de l’infection restent inconnus. Autre fait préoccupant, le risque de résistance à l’antibiotique de premier choix pour le traitement de l’infection gonococcique. Ce phénomène pourrait gagner de l’ampleur si la problématique de l’infection gonococcique n’est pas limitée.

Précisons que cette hausse de cas touche davantage les adultes âgés de 20 à 34 ans (59 %) suivis de ceux de 40 à 44 ans (23 %). Les hommes sont presque aussi touchés que les femmes. Pour plusieurs cas, le contexte de consultation était le service d’urgence. Également, nous recensons des cas découverts lors de dépistage gynécologique.

 

Une maladie souvent asymptomatique

La gonorrhée est une infection transmissible sexuellement (ITS) et elle se propage d’autant plus facilement parce qu’elle est le plus souvent asymptomatique. Faute de symptômes, on peut être infecté et transmettre à son tour l’infection sans s’en rendre compte. Un « silence radio » d’autant plus fort selon l’endroit du corps infecté. Selon le type de relation sexuelle, la gonorrhée peut atteindre l’appareil génital (le col de l’utérus, l’utérus et les trompes chez la femme; l’urètre chez l’homme et la femme), aussi la gorge ou l’anus. Autre problème, comme la gonorrhée est d’origine bactérienne, on ne développe pas d’immunité à son encontre, ce qui veut dire qu’on peut l’attraper plusieurs fois.

 

Safer sex, oral compris

Que faire alors pour éviter la gonorrhée? « Dans l’immédiat, se protéger durant les rapports sexuels est le meilleur moyen. Autrement dit, il s’agit de porter un préservatif pour toute pénétration et un préservatif ou une digue dentaire lors du sexe oral. Faites-vous dépister si vous changez de partenaire et que vous avez des relations non protégées, même pour un seul rapport à risque », explique Marie-Michèle Grenier, infirmière-conseil. Chez une personne atteinte, les symptômes peuvent apparaître entre deux à sept jours après la transmission. Il s'agit habituellement, entre autres, d'écoulements par les organes génitaux, de picotements ou de sensations de brûlure en urinant, de douleurs dans le bas du ventre et pendant les relations sexuelles, de saignements anormaux et même de maux de gorge. Les principales complications pouvant survenir sont une atteinte inflammatoire pelvienne, l’infertilité et une grossesse ectopique. Chez les nouveau-nés infectés, elle peut entraîner la cécité.

 

[Consultez le communiqué]

[Version anglaise du communiqué]

Mots clés: CLSC

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue désire informer la population des mesures d’exception qui seront déployées afin d’assurer les services essentiels pour la période estivale. Une communication sera transmise à la population lors du retour des activités à la normale en septembre prochain.

 

Des mesures exceptionnelles

« Le CISSS doit composer avec une situation de pénurie de main-d’oeuvre et les congés annuels auxquels les employés ont droit pour la période d’été. Ces deux éléments combinés nous forcent à déployer des mesures d’exception à l’interne telles que le recours à de la main-d’oeuvre indépendante, au report volontaire de vacances, à la réaffectation du personnel vers les secteurs critiques, etc. Ces mesures extraordinaires visent à assurer le bon fonctionnement des services essentiels », explique Caroline Roy, présidente-directrice générale adjointe.

 

Une vigie constante

« Nous avons élaboré plusieurs scénarios en fonction de l’évolution de la situation au cours de l’été. Une vigie constante sera en place afin de réagir rapidement au besoin », souligne la présidente-directrice générale adjointe.

 

Points de service de première ligne

Afin de garantir la présence de main-d’oeuvre dans l’ensemble des services essentiels de la région, l’organisation des services infirmiers dans les points de service CLSC, incluant les services de prélèvements sanguins, présentera une offre de service variable en fonction des ressources disponibles pour la période estivale. Cependant, l’offre de service des points de service CLSC suivants sera assurée normalement.

En l’absence de l’infirmière, veuillez noter qu’une affiche sera visible sur la porte de chaque point de service CLSC afin d’indiquer à la population l’endroit où se présenter pour recevoir le service.

 

CLSC Amos
632, 1re Rue Ouest Amos (Québec)
J9T 2N2
819 732-3271, poste 222

CLSC Barraute (activités réduites)
660, rue Principale Barraute (Québec)
J0Y 1A0
819 734-6571

CLSC La Sarre
679, 2e Rue Est La Sarre (Québec)
J9Z 2X7
819 333-2311, poste 2545

CLSC Macamic
169, 7e Avenue Est Macamic (Québec)
J0Z 2S0
819 782-4661, poste 3222

CLSC Malartic
1141, rue Royale Malartic (Québec)
J0Y 1Z0
819 825-5858, poste 8231

CLSC Rouyn-Noranda
1, 9e Rue Rouyn-Noranda (Québec)
J9X 2A9
819 762-8144

CLSC Senneterre
961, rue de la Clinique Senneterre (Québec)
J0Y 2MO
819 825-5858, poste 6121

CLSC Témiscaming-Kipawa
180 rue Anvik
Témiscaming (Québec)
819 627-3385, option 1 et poste 230

CLSC Val-d’Or
25, 6e Rue
Pavillon Germain-Bigué
Val-d'Or (Québec) J9P 3Y1
819 825-5858, options 1-2-1

CLSC Ville-Marie
22, rue Notre-Dame Nord
Ville-Marie (Québec) J9V 1W8
819 629-2420, poste 4114

 

Pour toute question relative à votre état de santé, veuillez communiquer avec Info-Santé et Info-Social au 8-1-1.

 

[Lire le communiqué]

[Version anglaise du communiqué]

Mots clés: Tabagisme

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue tient à informer la population que des constats d’infraction seront dorénavant remis aux usagers, visiteurs, membres du personnel et médecins contrevenant à la Loi concernant la lutte contre le tabagisme. Ainsi, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue entend assumer pleinement son mandat de promotion de la santé en matière de protection contre la fumée secondaire du tabac.

Il faut rappeler qu’en novembre 2016, entrait en vigueur une nouvelle phase de la Loi concernant la lutte contre le tabagisme encadrant l’usage du tabac et de la cigarette électronique dans plusieurs lieux publics fermés et certains lieux extérieurs. Dans les établissements de santé et de services sociaux, la loi interdit de fumer ou de vapoter à l’intérieur, ou à l’extérieur dans un rayon de neuf mètres de toutes portes, fenêtres et prises d’air. Ces lieux incluent les 67 installations maintenues par le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, telles que les CHSLD, les CLSC, les hôpitaux, les centres de réadaptation et les centres jeunesse.

Ces règles constituent les limites législatives minimales qui sont appliquées par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et ses inspecteurs. Les fumeurs qui ne respectent pas ces règles sont passibles de sanctions. Les exploitants de ces établissements sont, pour leur part, responsables du respect de ces interdictions, sous peine d’amende pour tolérance.

« La Loi nous forçant à émettre des billets d’infraction aux contrevenants afin de protéger la population contre les dangers du tabac et d’en décourager la consommation, dix inspecteurs locaux ont été formés et peuvent dès maintenant remettre des constats d’infraction liés aux mesures antitabac sur le territoire du CISSS », indique Marc Lemay, coordonnateur régional des services auxiliaires de la Direction des services techniques, logistiques et des ressources informationnelles.

Depuis le 26 novembre 2016, une personne qui fume dans un lieu où il est interdit de le faire peut recevoir une amende de 250 $ à 750 $. En cas de récidive, cette amende peut aller jusqu’à 1500 $. La cigarette électronique et tous les autres dispositifs de même nature, y compris leurs composantes et leurs accessoires, sont soumis aux mêmes règles que les produits du tabac.

La Direction de santé publique du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue encourage toute personne désirant arrêter de fumer de contacter le centre d’abandon du tabagisme de son CLSC.

Un établissement sans fumée

« De plus, nous rappelons qu’à compter du 1er janvier 2019, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue deviendra un établissement sans fumée et sans vapeur. L’usage du tabac et de la cigarette électronique sera interdit sur l’ensemble des terrains extérieurs des installations du CISSS, incluant les jardins, les balcons et les stationnements. D’autres communiqués suivront à ce sujet », explique André Mayrand, agent de planification, de programmation et de recherche en soutien à la mise en oeuvre de la politique sans fumée du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

 

[Lien vers le communiqué]

Le ministère de la Santé et des Services sociaux est à la recherche de personnes indépendantes, expérimentées et qualifiées pour agir à titre de membres indépendants au sein du conseil d’administration du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue.

Faites-nous parvenir votre candidature avant 17 h, le 13 juillet 2018. Pour plus de détails, visitez le www.msss.gouv.qc.ca/appeldinteret.