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Mots clés: Tabagisme

 

Les terrains et stationnements des établissements de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue deviendront, le 21 janvier prochain, des environnements entièrement sans fumée.

 

Cela indique que le périmètre actuel de neuf (9) mètres sans fumée sera élargi pour couvrir la presque totalité des terrains et des stationnements. Il sera donc interdit de fumer et de vapoter à l’intérieur et sur l’ensemble des terrains des installations étant la propriété du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue ou dans lesquelles l’établissement est le seul locataire occupant. La nouvelle politique s’appliquera donc aux terrains de tous les types d’établissements regroupés au sein du CISSS de l’Abitibi Témiscamingue soit :

 

  • Hôpitaux;
  • CLSC;
  • CHSLD;
  • Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme (CRDI-TSA);
  • Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP);
  • Centre de réadaptation en dépendance;
  • Centre de protection de l’enfance et de la jeunesse.

 

Ces installations viendront se joindre au premier projet qui a été mené au sein des programmes jeunesse dans les unités de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation. Ces unités ont pris un virage santé et sont déjà devenues des environnements totalement sans fumée.

Cette première étape vise également l’élimination des chambres fumeurs et la fermeture des fumoirs dans les unités de santé mentale.

 

Exceptions

Conformément à la politique, quelques rares exceptions seront permises, notamment pour accommoder et assurer la sécurité. Ainsi, les fumoirs en CHSLD seront conservés et des zones fumeurs extérieures (zones fantômes) seront créées pour quelques installations difficiles d’accès. Ces zones n’exposeront pas les autres usagers ou membres du personnel à la fumée secondaire.

 

Rappel de la politique

La politique sans fumée du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue répond à l’obligation prévue par la Loi concernant la lutte contre le tabagisme qui mentionne que tout établissement de santé et de services sociaux doit adopter une politique concernant la lutte au tabagisme visant à établir un environnement sans fumée. Cette politique tient compte des orientations communiquées par le ministère de la Santé et des Services sociaux en 2016.

Les principaux objectifs de la politique sont de :

  • Promouvoir la santé;
  • Protéger les usagers, visiteurs, employés, bénévoles, stagiaires et médecins à l’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement (FTE);
  • Prévenir l’initiation au tabagisme;
  • Soutenir les fumeurs qui désirent abandonner le tabac ou diminuer leur consommation.

 

Un virage résolument santé

Rappelons que le tabagisme, en plus d’être l’une des principales causes de mortalité et de morbidité évitables, est aussi la deuxième cause principale de maladies cardiovasculaires. Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue rappelle l’importance d’agir en prévention et que les environnements sans fumée sont une mesure efficace pour protéger la santé des non-fumeurs, prévenir la dépendance au tabac et favoriser la cessation chez les fumeurs. Ce projet traduit la ferme volonté organisationnelle d’opérer un virage santé et s’inscrit en parfaite cohérence avec la promotion de saines habitudes de vie.

Ce projet de grande envergure requiert la participation et la collaboration active de tout le personnel, des médecins, des bénévoles, des usagers et de la population.

 

Besoin d’aide pour cesser?

Ligne J’ARRÊTE : 1 866 527-7383 ou cliquer ici.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue lance un projet pilote pour la reconnaissance de ses employés. À l’automne 2017, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a procédé à la création de cinq comités de mobilisation dans chacune des MRC du territoire qu’il dessert. Ces comités, composés d’employés de toutes les catégories d’emploi, permettent que soient entendues les préoccupations et les inquiétudes de l’ensemble du personnel. Les employés peuvent proposer des pistes d’amélioration qui pourraient contribuer de façon directe et indirecte à favoriser la mobilisation et la présence au travail, et ce, dans le respect des différentes instances de l’organisation.

Lors d’une de ses rencontres, le comité de mobilisation de la Vallée-de-l’Or a soumis un projet qui a pour objectif de mettre en place un mécanisme permettant à la population de manifester sa reconnaissance auprès des employés lors d’une dispensation de soins ou des services. En somme, il s’agit d’une tribune pour souligner les bons coups, que ce soit pour leur humanisme, leur écoute, leur disponibilité, leur professionnalisme ou leur bonne humeur. « Il se fait beaucoup de bons coups dans l’organisation, mais malheureusement, ils passent souvent inaperçus et ils méritent pourtant d’être soulignés! » mentionne madame Isabelle Benoît, directrice des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques.

Un projet pilote a donc été mis en place dans toutes les installations de la ville de Val-d’Or. Vous apercevrez, dans les entrées principales de sept installations, des « pas » qui vous guideront vers une affiche « Dire merci, c’est gratuit » et à un porte-cartes. Des cartes de reconnaissance à remettre à un employé ou une équipe de travail vous y attendent, ainsi que les coordonnées pour adresser vos bons mots, si vous le désirez, sur le site internet du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Selon les résultats et les commentaires, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue pourrait élargir ce projet à l’ensemble des installations du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.

 

[Lire le communiqué]

Mots clés: Bilan , Jeunesse , Protection

Dans le cadre de son 15e bilan annuel, le directeur de la protection de la jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue, aussi directeur provincial (DPJ-DP), Philippe Gagné, profite de cette tribune pour rendre hommage aux intervenants et témoigner de leur précieuse contribution, leur engagement et leur passion dans leur travail.

Ils sont des milliers d’intervenants, à chaque jour, à rencontrer des jeunes et leur famille pour les accompagner dans leurs difficultés et les aider à les surmonter. Au sein de notre société, ils font un travail exigeant, remarquable et essentiel. Portés par leurs convictions, les intervenants ont la cause des enfants tatouée sur le coeur. Ils évoluent à l’abri des regards, dans un univers complexe, éminemment sensible, où se côtoient la maladie mentale, la toxicomanie, l’itinérance, etc. Les conséquences et les souffrances qui découlent de ces problématiques sont multiples et ont un grand impact sur les enfants : les disputes conjugales, le délaissement parental, le mal de vivre, la criminalité des parents, la violence, les fugues et plus encore.

« Au Québec, 34 439 enfants sont pris en charge par le DPJ puisque leur sécurité et développement sont compromis. L’expertise des intervenants et leur savoir-être sont essentiels afin d’intervenir dans des situations extrêmement délicates et assurer le mieux-être des jeunes », mentionne Philippe Gagné.

 

Statistiques provinciales 2017-2018

  • 96 014 signalements traités au Québec. Il s’agit d’une hausse de 5,3% par rapport à l’an dernier.
  • 263 situations d’enfants signalés par jour, soit 13 situations de plus que l’an dernier chaque jour.
  • 60 % des enfants pris en charge par le DPJ sont demeurés dans leur milieu familial ou chez un tiers significatif.
  • 10 551 adolescents qui ont reçu des services dans le cadre de la LSJPA, ce qui représente une légère diminution par rapport à l’an dernier.

 

Statistiques régionales 2017-2018

  • Dans la dernière année 2017-2018, le DPJ-DP du CISSS de la région a traité 3113 signalements. Il s’agit d’une hausse de 5.7 %. Cependant, la variation des signalements retenus demeure stable avec une baisse de 0.8%.
  • Il s’agit de 8.5 signalements par jour où une personne se préoccupe d’une situation d’un enfant.
  • 354 adolescents ont reçu des services dans le cadre de la LSJPA, ce qui représente une légère augmentation de 2% (7 demandes) par rapport à l’an dernier.

 

Document en lien

 

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[Lien vers le communiqué]

Au cours des prochaines semaines, la Direction de santé publique du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue mènera une étude de biosurveillance auprès des jeunes enfants du quartier Notre-Dame à Rouyn-Noranda.

Dans le passé, des études ont été réalisées afin d’évaluer les concentrations de plomb et d’arsenic chez les enfants. En accord avec la mission de la santé publique qui est de veiller au maintien, à l’amélioration de l’état de santé et au bien-être de la population, la Direction souhaite dresser un nouveau portrait de l’exposition environnementale des enfants du quartier Notre-Dame. Pour y arriver, la collaboration des parents d’enfants âgés de 9 mois à moins de 6 ans (nés entre le 13 octobre 2012 et le 13 février 2018) est sollicitée.

Afin de bien présenter la démarche, ses objectifs ainsi que le bien-fondé de cette nouvelle étude, une assemblée publique d’information a eu lieu le jeudi 4 octobre, au Centre des congrès de Rouyn-Noranda.

Pour en savoir plus sur l’étude, consultez la section Biosurveillance – Étude quartier Notre-Dame.