Actualités : Jeunesse

Mots clés: Jeunesse , Soutien

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue a annoncé lors d’une conférence de presse ce matin à La Sarre, qu’un chien de soutien émotionnel prénommé « Chevelle » a fait son arrivée dans l’équipe du programme Jeunesse le 11 septembre dernier.

L’idée d’intégrer un chien de soutien émotionnel dans cette équipe a pris forme alors que Caroline Rheault, intervenante, écoutait un reportage de l’émission Salut Bonjour dans le cadre de La journée qui a du chien. « J’ai alors entendu une intervenante expliquer que leur chien, Nana, accompagnait des enfants suivis par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Longueuil lors de journées à la Cour pour aller témoigner, lors de rencontres difficiles, lors de placements, etc. J’ai instantanément eu comme réflexe de me dire que ça nous prenait une ressource comme celle-là en Abitibi-Témiscamingue », informe madame Rheault.

En effet, le chien est un animal reconnu pour être très apprécié des enfants et l’objectif principal visé par ce projet pilote est que les enfants de la MRC d’Abitibi-Ouest puissent bénéficier d’un accompagnement apaisant, réconfortant, sans jugement et sans prétention, empreint de compassion et d’affection. Jusqu’à maintenant, Chevelle a accompagné des enfants lors de rencontres difficiles et à la Cour. Les réactions des enfants ont toutes été positives et ils souhaitent la revoir.

L’obtention d’un tel chien est possible grâce à la Fondation Mira qui les éduque et les entraîne moyennant un investissement de 25 000 $ sur cinq ans. Plusieurs démarches ont été réalisées pour effectuer une levée de fond permettant de financer cette ressource. « La première entreprise approchée fut Les Aciers J.P. inc. de La Reine. Monsieur René Perreault, propriétaire, a immédiatement accepté de s’impliquer financièrement dans le projet à la hauteur de 5 000 $, et ce, pour les cinq prochaines années », poursuit madame Rheault.

Deux autres entreprises de La Sarre ont gracieusement accepté d’embarquer dans cette belle aventure, soit l’entreprise Dollars 5-10-15 et le salon de toilettage Le Carrefour Canin. La première offre la nourriture pour les cinq prochaines années et la seconde offre les soins d’hygiène, le soins des ongles et les shampoings sur une base régulière.

Mots clés: Jeunesse

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue informe la population que les résultats régionaux de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017 (EQDEM 2017) sont maintenant disponibles. Les dernières données remontant à 2012, cette enquête permet donc la mise à jour d’informations sur le développement des enfants à la maternelle.

Dans la région, l’enquête a recueilli des informations concernant près de 1 600 enfants fréquentant la maternelle 5 ans en 2016-2017, ce qui représente un taux de réponse de 97 %. Le succès de l’enquête repose sur l’excellente collaboration du réseau scolaire et, plus particulièrement, des 105 enseignantes et enseignants de la maternelle qui ont accepté de remplir un questionnaire pour chacun de leurs élèves.

On apprend ainsi qu’en Abitibi-Témiscamingue, en 2017, 26 % des enfants de la maternelle sont considérés vulnérables dans au moins un domaine de développement, une situation similaire à ce qui avait été observé en 2012 et qui se compare également au reste du Québec. Comme le montre le tableau ci-dessous, dans l’ensemble, le portrait régional de 2017 ressemble à celui du reste du Québec, exception faite du domaine de la maturité affective où la proportion d’enfants vulnérables se révèle moins élevée que dans le reste du Québec.

 

 Proportion d’enfants vulnérables
DomainesRégion de l'Abitibi-TémiscamingueReste du Québec
Santé physique et bien-être10,0%10,6%
Maturité affective8,9% (-)11,5%
Compétences sociales10,0%10,2%
Développement cognitif et langagier11,9%11,1%
Habiletés de communication et
connaissances générales
10,1%11,1%

(-) : Valeur significativement moins élevée que dans le reste du Québec

 

Comme le mentionne docteure Lyse Landry : « De nombreuses recherches ont établi des liens entre le développement des enfants dans différents domaines avant leur entrée à l’école et leur réussite scolaire ultérieure ». C’est pourquoi l’ensemble des partenaires concernés par le développement global des enfants, la persévérance scolaire et la réussite éducative travaillent ensemble. De multiples actions et interventions ont ainsi été entreprises ou mises en place dans la région par différents partenaires institutionnels et communautaires pour favoriser le développement global des enfants.

Dans les semaines à venir, la Direction de santé publique prévoit effectuer une tournée d’information auprès de tous les partenaires et acteurs concernés par la petite enfance afin de leur faire part des derniers résultats de l’enquête et les inciter à poursuivre leurs efforts en vue d’améliorer le développement global des enfants avant leur entrée à la maternelle.

 

[Lire le communiqué]

Mots clés: Bilan , Jeunesse , Protection

Dans le cadre de son 15e bilan annuel, le directeur de la protection de la jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue, aussi directeur provincial (DPJ-DP), Philippe Gagné, profite de cette tribune pour rendre hommage aux intervenants et témoigner de leur précieuse contribution, leur engagement et leur passion dans leur travail.

Ils sont des milliers d’intervenants, à chaque jour, à rencontrer des jeunes et leur famille pour les accompagner dans leurs difficultés et les aider à les surmonter. Au sein de notre société, ils font un travail exigeant, remarquable et essentiel. Portés par leurs convictions, les intervenants ont la cause des enfants tatouée sur le coeur. Ils évoluent à l’abri des regards, dans un univers complexe, éminemment sensible, où se côtoient la maladie mentale, la toxicomanie, l’itinérance, etc. Les conséquences et les souffrances qui découlent de ces problématiques sont multiples et ont un grand impact sur les enfants : les disputes conjugales, le délaissement parental, le mal de vivre, la criminalité des parents, la violence, les fugues et plus encore.

« Au Québec, 34 439 enfants sont pris en charge par le DPJ puisque leur sécurité et développement sont compromis. L’expertise des intervenants et leur savoir-être sont essentiels afin d’intervenir dans des situations extrêmement délicates et assurer le mieux-être des jeunes », mentionne Philippe Gagné.

 

Statistiques provinciales 2017-2018

  • 96 014 signalements traités au Québec. Il s’agit d’une hausse de 5,3% par rapport à l’an dernier.
  • 263 situations d’enfants signalés par jour, soit 13 situations de plus que l’an dernier chaque jour.
  • 60 % des enfants pris en charge par le DPJ sont demeurés dans leur milieu familial ou chez un tiers significatif.
  • 10 551 adolescents qui ont reçu des services dans le cadre de la LSJPA, ce qui représente une légère diminution par rapport à l’an dernier.

 

Statistiques régionales 2017-2018

  • Dans la dernière année 2017-2018, le DPJ-DP du CISSS de la région a traité 3113 signalements. Il s’agit d’une hausse de 5.7 %. Cependant, la variation des signalements retenus demeure stable avec une baisse de 0.8%.
  • Il s’agit de 8.5 signalements par jour où une personne se préoccupe d’une situation d’un enfant.
  • 354 adolescents ont reçu des services dans le cadre de la LSJPA, ce qui représente une légère augmentation de 2% (7 demandes) par rapport à l’an dernier.

 

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