Actualités : Communiqués

Mots clés: Aînés , CHSLD

Réussir à diminuer l’utilisation d’antipsychotiques chez les aînés hébergés en CHSLD. Voilà le but du projet Opus-AP lancé dans 24 CHSLD de la province en 2018. En Abitibi-Témiscamingue, après une première phase marquée de succès dans une unité du CHSLD de Macamic, la 2e phase s’est amorcée il y a quelques mois dans les autres unités de Macamic ainsi que dans les CHSLD
d’Amos, Ville-Marie, Val-d’Or, Malartic et Rouyn-Noranda. Tant chez le personnel que les familles ayant accepté que leur proche participe au projet, les bienfaits du programme sont reconnus.

« Le projet a débuté au Québec, car les recherches démontrent qu’on prescrit parfois des antipsychotiques aux résidents en CHSLD qui présentent des symptômes comportementaux et psychologiques liés à des troubles neurocognitifs telle que la maladie d’Alzheimer. Pourtant, ces médicaments sont peu efficaces pour soulager ces troubles de comportement et il y a plus de risque de somnolence, chutes, pneumonie, accident vasculaire cérébral (AVC) et insuffisance cardiaque, entre autres », mentionne Eric Matte, adjoint au directeur du programme soutien à l’autonomie des personnes âgées. 

Dans les CHSLD, environ 80 % des résidents de CHSLD sont atteints de troubles neurocognitifs et la majorité a des symptômes comportementaux associés. En région, parmi ces résidents, un total de 43 était admissible à la déprescription. Le résident ou la famille devait aussi consentir à la participation au projet.

À ce jour, la déprescription a été tentée chez 18 résidents. De ce nombre, 16 personnes ont vu leur prise d’antipsychotique être réduite ou cessée entièrement. Le succès peut aussi être mesuré par le fait que les troubles comportementaux n’ont pas augmenté chez ces résidents. 

Afin de mener à bien le projet, plus de 1 000 travailleurs ont été formés sur l’approche de base pour les personnes atteintes de symptômes comportementaux depuis juin 2016. Les employés sont impliqués au quotidien dans le succès du projet tant auprès des résidents que des familles.

« Pour les résidents visés par la déprescription, nous réalisons une série de rencontres entre la famille et le personnel afin de mieux connaître le résident et ses habitudes. Cela nous permet de mieux comprendre et associer des comportements à leur historique de vie et ainsi adopter les soins et services. Par exemple, si le résident frappe dans les murs, cela peut être menaçant pour les gens autour, mais en fait c’est une habitude qu’il avait dans son métier d’électricien », précise Cynthia Roy-Robert, psychoéducatrice au CHSLD d’Amos.

Le projet Opus-AP a ainsi permis de belles initiatives afin de recréer, en CHSLD, des éléments de la vie quotidienne des résidents pour permettre de réduire les troubles comportementaux. « Nous impliquons une résidente qui travaillait comme cuisinière dans la préparation des sandwichs pour les autres résidents. Une femme qui adorait les chats a pu retrouver leur présence apaisante à l’aide d’un chat robotisé » ajoute madame Roy-Robert.

Au-delà des statistiques, les bénéfices d’Opus-AP se font donc sentir au quotidien tant chez les résidents que l’équipe de soins et les familles.

Moins d’antipsychotiques pour les aînés des CHSLD de la région

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Mots clés: Test Pap

Soucieuse de joindre des femmes qu’elle ne réussirait pas à joindre autrement, l’équipe de gynécologie-obstétrique de l’Hôpital de Rouyn-Noranda revient encore cette année avec sa traditionnelle journée spéciale Test PAP. Elle aura lieu le vendredi 25 octobre, mais il est possible de prendre rendez-vous à compter d’aujourd’hui même.

« Les femmes que nous visons ont deux choses en commun : elles sont âgées de 21 ans et plus et elles n’ont pas passé le Test PAP depuis deux ans », précise la docteure Nathalie East, obstétriciennegynécologue.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus concerne toutes les femmes de 21 à 65 ans qui ont déjà eu des relations sexuelles. Avec la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH), le dépistage est le meilleur moyen de prévenir le cancer du col de l’utérus. « Le Test PAP permet de détecter des cellules anormales sur le col de l’utérus, qui pourraient se transformer en cancer. Une intervention est possible avant même qu’un cancer se développe. Si un cancer est déjà présent, le fait de le détecter plus tôt grâce au Test PAP améliore les chances de guérison de la patiente », explique Dre East.

Le Test PAP est un examen médical simple, qui ne prend que quelques minutes. Les femmes qui désirent passer le test lors de la journée spéciale du 25 octobre doivent prendre rendez-vous d’ici le 24 octobre par téléphone au 819 764-9591 (de 8 h 30 à 16 h). La journée spéciale Test PAP aura lieu à la clinique externe de l’Hôpital de Rouyn-Noranda.

Au Québec, le cancer du col de l’utérus se classe au 3e rang parmi les cancers les plus fréquents chez les femmes âgées de 25 à 44 ans. Chaque année, près de 300 femmes apprennent qu’elles en sont atteintes.

 

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Mots clés: Famille

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi Témiscamingue est fier d’annoncer que le programme novateur Ma famille ma communauté est maintenant accessible partout sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, tant dans les communautés autochtones que non autochtones. Mis en place en 2012, d’abord sous forme de projet pilote, Ma famille ma communauté vise à mobiliser les ressources des communautés et les associer de près à la protection des enfants.

« Les objectifs sont de réduire le nombre de placements d’enfants, favoriser le maintien des enfants dans leur communauté, réduire la durée des placements et réduire le nombre de déplacements d’une ressource d’hébergement à une autre. Le programme s’adresse aux enfants suivis en vertu de la Loi sur les services de santé et services sociaux ou de la Loi sur la protection de la jeunesse », mentionne Sylvie Leblond, directrice du programme jeunesse au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

L’élément central du programme repose sur une rencontre nommée Processus décisionnel en équipe (PDÉ) qui est proposée aux parents et organisée rapidement lorsqu’il y a un risque de placement, de déplacement ou une possibilité de retour à la maison pour un enfant.

« Un facilitateur neutre et non décisionnel anime cette rencontre où sont réunis les invités choisis par les parents (intervenants du CISSS, représentants d’organismes communautaires, famille, amis, personnes significatives, experts). Tous prennent part à la planification de la meilleure décision pour l’enfant concerné. La rencontre se déroule dans un endroit neutre et non dans les locaux du CISSS. À l’issue de la rencontre, une décision est prise et un plan de sécurité et de soutien est déterminé », précisent Laurence Patenaude et Roch Riendeau, professionnels œuvrant au programme.

Le plan de sécurité implique les différents partenaires représentés lors de la rencontre afin d’assurer le succès de celui-ci. Par exemple, un organisme peut s’engager auprès des parents afin de les soutenir dans leur rôle, une voisine peut offrir du gardiennage, une grand-mère peut offrir un soutien au niveau de la préparation des repas, etc.

« Nous sommes fiers d’affirmer aujourd’hui que nous sommes la première région au Québec à offrir ce programme partout sur le territoire, incluant les communautés autochtones. Nos statistiques démontrent le succès de Ma famille ma communauté. En 2018-2019, 78 rencontres PDÉ ont eu lieu, impliquant ainsi 124 enfants.

« À l’issue des rencontres, le taux de maintien dans le milieu où se trouvait l’enfant est de 76 %. C’est-à-dire qu’il n’y a pas eu de placement ou de changement de milieu. Le programme permet aussi le maintien plus grand des liens avec les personnes significatives autour de l’enfant, dans un environnement plus connu et donc plus rassurant », soulignent les professionnels.

Autre statistique intéressante, 47 % des participants au PDÉ provenaient de la famille élargie, de l’entourage et des partenaires communautaires alors que les intervenants du CISSS ne représentaient que 34 %.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue tient à souligner la collaboration et l’ouverture des partenaires impliqués dans le programme Ma famille ma communauté ainsi que les familles. Tous travaillent dans un but commun : le bien-être des enfants de notre région.

 

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Mots clés: Bourse , Recrutement

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite mieux faire connaître les nouvelles bourses actuellement disponibles pour soutenir les personnes intéressées à devenir préposé aux bénéficiaires (PAB) ou auxiliaire aux services de santé et sociaux (ASSS).

En effet, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) vient de mettre sur pied un programme de bourses à l’intention des futurs PAB et ASSS, deux emplois qui demandent la même formation soit le diplôme d’études professionnelles (DEP) en assistance à la personne en établissement et à domicile. Dans la région, le DEP en assistance à la personne en établissement et à domicile est offert par le Centre de formation professionnelle Harricana d’Amos. « Ce sont 41 bourses de 7 500$ qui sont disponibles chez nous. Pour obtenir une bourse, la personne doit s’engager à suivre son DEP et à venir travailler au CISSS dès la fin de sa formation », explique le chef de service par intérim en attraction de main d’oeuvre, monsieur Vincent Béland.

Les PAB et ASSS font partie des emplois pour lesquels les besoins sont parmi les plus grands dans le réseau de la santé et des services sociaux. Le CISSS ne fait pas exception. Dans l’ensemble de la région, l’établissement pourrait facilement accueillir plus de 80 nouveaux venus (71 équivalent temps complet), selon les données du mois de juin dernier.

« Ce sont des emplois qui gagnent à être connus et revalorisés. Des cas exceptionnels ont marqué l’imaginaire de façon malheureuse et ça a découragé bien des personnes qui seraient pourtant parfaites pour ce travail. Les préposés et auxiliaires en poste actuellement dans nos installations ont besoin de renfort. Les usagers aussi ont besoin de ces travailleurs absolument essentiels », soutient monsieur Béland.

Le PAB donne des soins de base aux patients hospitalisés ou hébergés. Il assure une présence auprès d’eux et leur offre une assistance physique au lever, au moment des repas et au coucher. Il les aide à se laver, à se vêtir ou à se dévêtir. Le PAB doit faire preuve d’une grande écoute, être empathique et autonome. Le ASSS assure les mêmes fonctions, au domicile des personnes.

La date limite pour présenter une demande de bourses est le 22 septembre. Les personnes intéressées à en savoir plus sur le programme et la façon de présenter une demande peuvent consulter notre site Web ou encore communiquer avec Madame Caroline Roy (819 732-6521, poste 3121 ou carolineroy@ssss.gouv.qc.ca).

 

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