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Des analyses ont confirmé que des enjeux liés au climat de travail sont présents dans certains milieux de travail.

Mme Caroline Roy, Présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a rappelé à l’ensemble du personnel incluant les gestionnaires, employés, médecins, bénévoles, stagiaires et étudiants, ainsi qu’au personnel de main-d'œuvre indépendante œuvrant dans l’organisation qu'il est impératif pour chacun d’exercer dans un environnement de travail sain, sécuritaire et empreint de respect. Les mécanismes pour dénoncer une situation ou pour faire part d’une situation dont une personne est témoin ont été réitérés et encouragés.

 

Déploiement de la démarche “écoute”

Cette démarche consiste à dédier des équipes au CHSLD de Rouyn-Noranda du 15 au 24 février, pour être à l’écoute des employés et des ressources d’agences et veiller à ce que les suivis appropriés soient réalisés dans le cas ou des situations soient rapportées. La démarche “écoute” sera également déployée dans l’ensemble des CHSLD d’Abitibi-Témiscamingue sous peu.

 

Actions à suivre

L’élaboration d’un plan d’action et d’accompagnement en fonction de l’exercice en cours dans un objectif d’améliorer la situation qui concernera notamment les thèmes climat de travail, l’accueil, l’intégration et la stabilité des ressources issues d’agences, la diversité.

Des services psychosociaux sont disponibles 24 h sur 24 h et 7 jours sur 7, pour l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue. Dans les services d’urgence, une travailleuse sociale de liaison est présente du lundi au vendredi entre 8 h et 16 h pour répondre à tout type d’urgence psychosociale. En dehors de ces heures, le 811, option 2 (Info-Social) et les intervenants de crise dans le milieu qui prennent la relève. Ces intervenants sont sur appel et ils se déplacent si requis en fonction des besoins des individus.

 

Ces services sont, comme l’urgence, aussi disponibles 24/7, soit par :

  • L’accueil dans un CLSC (selon les heures d’ouverture), une personne peut s’y présenter où appeler et des services lui seront offert en fonction de l’urgence de la situation.
  • La ligne Info-Social (disponible 24/7) permet de contacter les intervenants de garde pour des interventions en présence au besoin.

 

Une continuité de service est assurée avec les programmes services pour une prise en charge psychosociale en fonction de la priorité de l’individu. La travailleuse sociale de liaison et l’accueil du CLSC s’assurent de faire les références, les rapports d’intervention effectués en urgence par le 811, option 2 et les intervenants de garde sont transférés vers l’accueil du CLSC qui assure la continuité de service.

Des protocoles de suivi étroits sont effectués pour les usagers en crise suicidaire. Les intervenants sont formés pour estimer le risque et collaborent avec l’équipe médicale et le personnel en soins pour l’évaluation de ces personnes dans les urgences. De plus, le personnel de soins infirmiers est aussi formé pour dépister le risque.

Vous êtes usager, visiteur ou proche aidant et vous fréquentez un milieu de soins? Sachez que le port du masque est toujours requis pour toute personne de 10 ans et plus se présentant dans les hôpitaux, CHSLD, CLSC.

Dans ces lieux, il est également recommandé aux enfants de 2 à 9 ans de porter le masque, s’ils peuvent le tolérer.

Le masque doit donc être conservé même dans la chambre des personnes hospitalisées ou des résidents de CHSLD dans un souci de protection des personnes à risque.

Pour plus de détails sur le port du masque : Port du masque ou du couvre-visage | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

Grâce à ce projet de loi déposé par le ministre de la Santé et des Services sociaux en date du 15 février dernier le gouvernement souhaite mieux encadrer le recours aux agences privées et, à terme, se libérer de sa dépendance à celles-ci pour le personnel de soins.

Les objectifs poursuivis sont :

  • Permettre aux établissements de stabiliser leurs équipes de travail en leur assurant une meilleure prévisibilité des horaires.
  • Mettre en place de conditions de travail favorables et d'un environnement plus attractif dans notre réseau public de santé, et ce, au bénéfice du personnel de la santé et des patients québécois.

 

L'encadrement de la main-d'œuvre indépendante fait partie des actions identifiées dans le Plan santé pour que le réseau public de la santé devienne un employeur de choix. Plusieurs solutions sont en élaboration en parallèle, telles que l'élargissement des pratiques professionnelles pour y offrir un maximum d'autonomie et la gestion locale des horaires. Différentes initiatives sont également mises en œuvre en collaboration avec les autres ministères pour trouver des solutions concrètes à la pénurie de main-d'œuvre.

Rappelons les orientations partagées ce projet découle du Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé, déposé en mars 2022 par le ministère de la Santé et des Services sociaux lequel est accueilli de façon très favorable par l’établissement.

 

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue confirme sa volonté de collaborer avec le ministère ainsi que tous les autres établissements du réseau public en santé et services sociaux vers l’atteinte de cet objectif commun de limiter, voir éliminer le recours à la main-d’œuvre indépendante au sein des équipes d’ici la fin de l’année 2026. Ce projet de Loi s'inscrit en cohérence avec les orientations et les priorités de l’établissement. Pour le moment le recours aux ressources œuvrant pour des agences privées est essentiel pour permettre d’offrir les services à la population. Ce sont annuellement 800 ressources qui sont accueillies dans l’organisation, ce qui engendre d’importants défis notamment en lien avec :

  • L’intégration dans les équipes de travail;
  • L’important roulement de main-d'œuvre;
  • L'offre de conditions de travail différentes entre les employés réguliers et les ressources d’agences privées.

 

Par ailleurs l’établissement accueille très favorablement la mise en place de mesures qui tiennent compte des spécificités de la région. Suivant l’adoption du projet de loi, certains règlements préciseront les moyens permettant la mise en place d’un plan de transition pour les trois prochaines années.