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Mots clés: Semaine thématique

La Semaine nationale de prévention du suicide met l'accent sur l'importance de la prévention et encourage la population à oser parler du suicide malgré les inquiétudes ou l'inconfort, car le simple fait d'en discuter peut faire toute la différence.

L’Abitibi-Témiscamingue fait partie des régions ayant le plus haut taux de suicide au Québec. En moyenne 1 000 consultations par année sont effectuées à l’urgence pour des idéations suicidaires et 100 consultations par années sont réalisées en raison d’une tentative de suicide. De plus, il faut également considérer qu’à cela viennent s’ajouter toutes les personnes qui ont fait appel à la ligne d’intervention régionale (1 866 277-3553) et à Info-Social (811-2), aux Centres de préventions du suicide de la région et ceux qui n’ont tout simplement pas demandé d’aides. 

Afin de faire la promotion de la santé mentale positive et d’accentuer les actions en lien avec la prévention du suicide, la direction de santé publique du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a récemment bonifié son équipe d‘une professionnelle en ainsi que d’intervenants dans chacune des municipalités régionales de comté (MRC). Par ailleurs, il est à noter que le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue travaille activement avec les différents partenaires de la communauté comme les Centres de prévention du suicide, pour améliorer le bien-être de la population de l’Abitibi-Témiscamingue et dans le but de réduire les idéations suicidaires, les tentatives suicidaires et ultimement les décès par suicide dans la région. 

Néanmoins, chaque jour, en moyenne trois Québécois mettent fin à leurs jours. Pour cette Semaine de prévention du suicide, engageons-nous à oser parler du suicide.

Brisons les tabous, soyons des personnes sensibilisées prêtes à agir pour nos proches et pour nous-mêmes en ouvrant le dialogue.

 

La Semaine de prévention du suicide est un événement de sensibilisation et de mobilisation et les principaux objectifs sont les suivants :

  • Sensibiliser et mobiliser les citoyens à l’ampleur de la situation ainsi qu’aux moyens d’y remédier;
  • Faire connaître les ressources d’aide, dont suicide.ca et la ligne québécoise de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553);
  • Normaliser la demande d’aide, en particulier chez les hommes, qui demandent moins d’aide et qui présentent des taux de suicide plus élevés;
  • Favoriser la discussion sur le suicide et guider les proches, les personnes vulnérables, les citoyens et les intervenants dans les façons préventives d’en parler.

Les idées suicidaires :
Les idées suicidaires surviennent comme un signal d’alarme, indiquant que la santé mentale d’une personne se détériore. Ces idées peuvent prendre plusieurs formes, telles que penser que le suicide est une solution à ses problèmes, s'imaginer de façon passagère se donner la mort, avoir des envies soudaines de se suicider, être obsédé par l’idée de se suicider, ou même planifier son suicide en déterminant la manière, le lieu et le moment.

Signes indiquant des idées suicidaires :

Plusieurs changements comportementaux peuvent indiquer que quelqu'un pense au suicide, par exemple :

  • Tenir des propos inquiétants (ex. : « Vous serez bientôt débarrassés de moi »);
  • Demander si vous avez déjà pensé au suicide;
  • Faire son testament ou léguer ses effets personnels;
  • Se renseigner sur les méthodes de suicide;
  • Montrer un intérêt soudain pour tout ce qui est en rapport avec la mort;
  • Faire ses adieux;
  • Avoir un regain soudain d’enthousiasme ou un retour au calme à la suite d’une période de grand découragement.

 

La sensibilisation et l'action collective sont essentielles pour prévenir le suicide et vous pouvez faire votre part, par exemple, en devenant Sentinelle ou en faisant connaître les ressources d’aides dans votre milieu. La formation Agir en sentinelle pour la prévention du suicide s’adresse à des adultes volontaires, susceptibles d’être en lien avec des personnes vulnérables au suicide dans le cadre de leur travail ou lors d’activités bénévoles et qui n’ont pas nécessairement de formation en relation d’aide. Suite à la formation, la sentinelle est outillée pour reconnaître dans son milieu de vie les signes précurseurs des comportements suicidaires et peut ensuite diriger la personne vers les ressources d’aide appropriées.

Les centres de prévention du suicide seront présents un peu partout en région, pendant la Semaine de prévention du suicide. Ils feront la promotion des ressources d'aide, de leurs services et offriront des activités de sensibilisation et de bien-être à la population. 

  • Hôpital de Val-d’Or : 5 février de 8 h 30 à 16 h;
  • Hôpital de Ville-Marie : 5 février 13 h à 16 h;
  • Hôpital d’Amos : 5 février 13 h à 16 h;
  • Hôpital de Rouyn-Noranda : 5 février de 10 h à 15 h;
  • Centre multiservices de santé et de services sociaux de Senneterre : 6 février de 8 h à 11 h;
  • Hôpital en santé mentale de Malartic : 7 février de 9 h à 12 h;
  • Centre multiservices de santé et de services sociaux de Témiscaming-Kipawa: 8 février 13 h à 16 h;
  • Hôpital de La Sarre: 9 février : 8 h 30 à 13 h.

 

MRC d’Abitibi-Ouest - Une conférence sur l’anxiété et la dépression, intitulée « Trouver son équilibre » sera présentée.

Le 15 février à 19 h 30, le Centre de prévention du suicide d’Abitibi-Ouest vous convie à la salle Desjardins, au 500 rue Principale à La Sarre, pour assister à la conférence de M. Jonathan Roberge, humoriste, animateur, réalisateur, comédien, auteur et conférencier. Offerte gratuitement, cette conférence s’adresse à toute la population et vise à sensibiliser à l’importance d’aller chercher de l’aide afin de trouver des solutions. Jonathan Roberge y expose son parcours et son expérience de vie en lien avec l’anxiété et la dépression. Il présente ses petits trucs pour réussir à trouver l’équilibre et négocier avec les troubles de santé mentale tout en sensibilisant ceux qui en ont besoin à demander de l’aide.

De plus, en journée, deux autres représentations auront lieu pour les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire de la Cité étudiante Polyno et de l’école Le Séjour ainsi que du Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi et du Centre de formation générale Le Retour.

Il est à souligner que cet événement est réalisé en partenariat avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue, grâce au soutien financier de la mesure du Réseau d’éclaireurs en santé psychologique.

Si vous souhaitez participer, vous êtes invités à consulter Ticketacces.net : https://mrcao.ticketacces.net/fr/organisation/

 

Pour plus d’informations :

Mots clés: Semaine thématique

La Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires vise à sensibiliser la population cette problématique qui touche de près ou de loin un nombre significatif de personnes. Cet événement permet d'approfondir la compréhension des troubles alimentaires, que ce soit l'anorexie mentale, la boulimie ou l'hyperphagie, les troubles alimentaires, en mettant en lumière la réalité des personnes qui en souffrent ainsi que celle de leurs proches.

Ainsi, il s’agit d’une occasion pour réfléchir à des moyens d'améliorer la communication avec une personne souffrant d'un trouble alimentaire et de lui apporter le soutien nécessaire.

Des événements gratuits auront lieu pendant cette semaine.

 

Midi-Conférence en ligne – Troubles alimentaires : être un acteur clé dans le rétablissement

Quand : 5 février 2024 de 12 h à 13 h

Où : En ligne, par Zoom (https://ulaval.zoom.us/j/62033066865?pwd=Qy8yZXVMSUZnam1aREk4M2Y0WTVkQT09)

 

Questions & Réponses sur le thème des débordements et de la perte de contrôle alimentaire

Quand : 6 février 2024 à 19 h 30

Où : En Facebook direct – https://fb.me/e/35OmEuops

 

Pendant la Semaine, les personnes confrontées à un trouble alimentaire et leurs proches auront de nombreuses occasions d'exprimer leurs émotions, difficultés et questionnements liés à la maladie.

Divers organismes proposent le soutien nécessaire aux personnes affectées par des troubles alimentaires :

Les troubles de l’alimentation consistent en des maladies complexes qui nécessitent une aide interdisciplinaire spécialisée (soins psychologiques, médicaux, etc.). Si vous ou quelqu’un de votre entourage pensez être atteint d’un trouble de l’alimentation, des ressources sont disponibles :

https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/guichet-dacces-en-sante-mentale/

Bas-de-vignette : Line Pomerleau, assistante-chef en électrophysiologie médicale, en pleine discussion avec une jeune étudiante de 2e année en radio-oncologie originaire de Rouyn-Noranda.

Le 1er février dernier avait lieu le salon de l’emploi annuel « Salon des techniques en santé » au collège Ahuntsic. Plusieurs étudiants, ainsi que de récents diplômés en radio-oncologie, radiodiagnostic, médecine nucléaire, échographie médicale, électrophysiologie médicale, archives médicales, etc. étaient présents pour connaître les différentes opportunités de stages et d’emplois disponibles dans les établissements de santé du Québec.

Annick Dostaler, agente de gestion de personnel en attraction de main-d’œuvre, accompagnée de Line Pomerleau, assistante-chef en électrophysiologie médicale, représentaient l’organisation. En plus de la dynamique professionnelle empreinte de polyvalence au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, elles ont pu positionner les avantages de la vie en région ainsi que partager de l’information concernant les bourses disponibles et autres avantages financiers.

Elles ont également fait la promotion des séjours exploratoires Place aux jeunes, organisés par les Carrefour Jeunesse-Emploi de la région, qui offrent, sans frais, aux futurs diplômés de découvrir l'Abitibi-Témiscamingue et sa qualité de vie, en plus de visiter les installations du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue afin d’obtenir plus de renseignements concernant la pratique de leur métier en région, qui offrent, sans frais, aux futurs diplômés de découvrir l'Abitibi-Témiscamingue et sa qualité de vie, en plus de visiter les installations du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue afin d’obtenir plus de renseignements concernant la pratique de leur métier en région.

 

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue continuera de répondre présent à plusieurs autres événements carrière dans les grands centres au courant de l’année. Voici les événements pour le mois de février :

Saviez-vous qu’on estime qu’un fumeur québécois investit entre 3 000 $ et 5 000 $ par année dans l’achat de cigarettes ? Les taxes perçues par la vente de cigarette rapportent des centaines de millions dans les coffres de Revenus Québec. Est-ce réellement rentable? Les coûts liés au tabagisme s’élèvent à 3,8 milliards par année au Québec dont 2,9 milliards en perte de productivité des fumeurs dans leur milieu de travail. 

Du 5 février au 17 mars prochain, vous êtes invités à participer au Défi, J’arrête, j’y gagne. En y participant, en plus d’améliorer votre santé vous pourriez découvrir que c’est aussi la santé de votre situation financière qui s’améliore. Une nouveauté en 2024, les utilisateurs de produits de vapotage sont également invités à relever le défi. Déjà, ce sont 193 personnes de la région de l’Abitibi-Témiscamingue qui participent au Défi de cette année. Ça vous donne le goût d’embarquer, vous aussi dans ce Défi? Alors, vous êtes invité à vous inscrire avant le 5 février à  https://defitabac.ca/le-defi. En participant, vous apprendrez à gérer vos envies de fumer et de vapoter en consultant les divers conseils des sites suivants :

Pour en savoir davantage sur les coûts et répercussions liés à la consommation de tabac :

État des lieux : Les coûts et méfaits de la consommation du tabac au Québec - Info-tabac

Coup d’œil sur le tabac | Institut national de santé publique du Québec (inspq.qc.ca)

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