Actualités : Alimentation

Mots clés: Alimentation

Alors que la saison de pêche bat son plein, la Direction de santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue souhaite rappeler à la population l'importance de la modération lorsqu'il s'agit de consommer certaines espèces de poissons pêchées dans les plans d'eau de la région.

En effet, une consommation trop fréquente de poissons de pêche sportive peut entraîner une concentration de mercure organique (méthylmercure) plus élevée dans le sang, et ainsi augmenter le risque de développer des troubles neurologiques et affecter le développement du cerveau. Les espèces piscivores (se nourrissant d'autres poissons) et prédatrices comme le doré, le brochet, le touladi ou encore le maskinongé ainsi que les poissons de grande taille sont susceptibles de contenir des concentrations plus élevées en méthylmercure dans leur chair que les plus petits spécimens ou d’autres espèces comme la perchaude ou le meunier noir.

Pour connaître les recommandations de consommation spécifiques à chaque espèce, en fonction de la taille du poisson et du plan d'eau où il a été pêché, consultez le guide élaboré par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP): Localisation de ou des stations - Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MELCC (gouv.qc.ca)

 

La consommation de poisson : importante pour la santé

La Direction de santé publique ne souhaite en aucun cas décourager la consommation de poisson de pêche sportive. La chair des poissons contient de nombreux nutriments bénéfiques, notamment pour la santé cardiovasculaire, qui outrepassent généralement le faible risque pour la population en général d’une consommation modérée de poisson.

Bienfaits du poisson pour la santé | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

 

Recommandations pour les femmes enceintes et qui allaitent

Pour les femmes qui prévoient une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, il est recommandé de réduire la consommation des espèces susceptibles de contenir le plus de méthylmercure à une fois par mois.

Il faut savoir que le mercure peut avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus, même à des concentrations inférieures à celles pouvant affecter la santé en général.

Les effets potentiels sur la santé des enfants à naître varient en fonction du niveau d'exposition. Pour plus d’information, consultez les liens ci-dessous :

Mots clés: Alimentation

En Abitibi-Témiscamingue, la carie dentaire constitue encore aujourd’hui un enjeu préoccupant de santé publique. La carie dentaire est la maladie la plus répandue et est présente chez plus de la moitié des élèves du primaire1.

Il est prouvé qu’au moins deux (2) brossages par jour avec un dentifrice fluoré sont nécessaires pour la prévenir. Selon des données de l’Institut de la statistique du Québec (2009), la proportion d’enfants qui n’ont pas au moins deux (2) brossages par jour est de 70% pour les enfants de 17 mois et de 40% pour les enfants de 4 ans.

Ces chiffres démontrent qu’on a tous un travail de promotion à faire en matière de brossage, autant au niveau des intervenants dentaires que non dentaires. L’intégration de ces saines habitudes de vie en matière de santé dentaire dans les milieux de vie des jeunes est une responsabilité collective partagée, et ce, au même titre que la promotion d’une saine alimentation et de l’activité physique dans les écoles.

Cela illustre l’importance d’accentuer les actions préventives de santé publique en vue d’améliorer la santé buccodentaire des jeunes Québécois.

Bien qu’elle soit grandement encouragée compte tenu des nombreux bénéfices, la participation au programme québécois de brossage supervisé des dents avec un dentifrice fluoré (PQBSDF) se fait sur une base volontaire.

Vous souhaitez en savoir davantage en tant que parents? Consultez le site suivant :  Petite enfance et préscolaire - Activités et services offerts en santé dentaire publique - Professionnels de la santé - MSSS (gouv.qc.ca)

 

1 Étude clinique sur l’état de santé buccodentaire des élèves québécois du primaire 2012-2013.

Mots clés: Alimentation

Une alimentation durable doit d’abord et avant tout combler vos besoins nutritifs! D’abord, tentez de favoriser les aliments peu ou pas transformés dans votre environnement alimentaire. Limitez votre consommation d’aliments hautement transformés peu nutritifs (comme des gâteaux, des boissons sucrées ou des croustilles), car en plus de ne pas fournir de vrais avantages nutritionnels, ils contribuent à votre empreinte environnementale. Cependant, rappelez-vous que tous les aliments ont leur place dans une saine alimentation, mais celle-ci varie en fréquence et quantité!

 

De plus, il vous est possible d’utiliser le modèle de l’assiette équilibrée du Guide alimentaire canadien ainsi que ses concepts pour vous aider et vous guider dans vos saines habitudes alimentaires. Ses principaux messages sont :

  • Mangez des fruits et légumes en abondance;
  • Choisissez des aliments à grains entiers;
  • Consommez des aliments protéinés.

 

Pour rendre votre alimentation équilibrée plus durable, tentez d’utiliser les protéines végétales dans la préparation de vos repas.

  1. Quelles sont les protéines végétales?
    • Les légumineuses : haricots, pois chiches, lentilles, etc.;
    • Les produits du soya : tofu, tempeh, edamame, etc.;
    • Les noix : amandes, noix de cajou, noix de Grenoble, pistaches, etc.;
    • Les graines : chia, lin, chanvre, etc.;
    • Les céréales complètes : quinoa, riz, blé, avoine, etc.;
    • Les protéines végétales texturées (PVT).

 

  1. Pourquoi augmenter sa consommation de protéines végétales?
    • Pour votre santé : une alimentation à base de plantes peut réduire votre risque de maladies telles que les maladies du cœur et le diabète de type 2;
    • Pour l’éthique animale : au Canada, plus de 208 millions d’animaux terrestres sont élevés dans des conditions déplorables pour la consommation humaine;
    • Pour l’environnement : la production de protéines d’origines végétales a un plus faible impact sur l’environnement que celle des protéines animales en utilisant moins d’eau, d’énergie et de terre;
    • Pour votre portefeuille : les protéines végétales, comme le tofu et les légumineuses, sont souvent moins chères que les protéines animales.

 

  1. Intégrez plus de protéines végétales à votre quotidien :
    • Essayez de prévoir un repas sans viande par semaine;
    • Tentez des repas « moitié-moitié » pour commencer. Remplacez la moitié des protéines animales de vos repas préférés par des protéines végétales : ajoutez du tofu à votre chili, des haricots à vos recettes mexicaines, des lentilles à vos recettes indiennes, etc.;
    • Ajoutez des légumineuses à vos soupes ou à vos salades;
    • Essayez des collations à base de protéines végétales : hummus, pois chiches grillés, noix et graines, etc.

 

Pour en apprendre encore plus sur l’alimentation saine, équilibrée et durable, consultez les ressources suivantes :

 

Mots clés: Alimentation

Diminuer le gaspillage alimentaire à la maison est l’une des meilleures façons de réduire l’impact de notre l’alimentation sur l'environnement.  Les aliments inutilisés gaspillent des ressources qui ont servi à les cultiver, les transformer et les transporter. Par le fait même, les déchets alimentaires dans les sites d’enfouissement sont une importante source de gaz à effet de serre associés aux changements climatiques.

Chaque année au Canada, nous gaspillons 2,2 millions de tonnes d’aliments comestibles. Les aliments les plus gaspillés, en poids, sont les légumes (30 %), suivis des fruits (15 %) et des restes de table (13 %).

 

La réduction du gaspillage alimentaire commence par l’intégration de trucs simples à notre routine pour :

 

  1. Mieux planifier nos achats :
    • Planifiez vos repas à l’avance ;
    • Préparez vos repas en fonction de ce que vous avez à la maison ;
    • Faites une liste des repas de la semaine et une liste d’épicerie. Respectez-la afin d’éviter les achats superflus! ;
    • Privilégiez les petits formats ou ceux qui conviennent à vos besoins ;
    • Si vous achetez en grandes quantités, partagez avec vos amis ou votre famille afin d’éviter les pertes.

 

  1. Bien conserver nos aliments :
    • Ajustez la température de votre frigo pour qu’elle soit entre 0 et 4 degrés ;
    • Ajustez la température du congélateur à -18 degrés ;
    • Placez les aliments moins frais à l’avant des tablettes du frigo pour les consommer rapidement ;
    • Conservez vos restes dans des contenants hermétiques et inscrivez-y la date de cuisson ;
    • Conservez vos restes de conserves entamées dans des contenants appropriés et inscrivez-y la date d’ouverture ;
    • Blanchir les légumes avant de les congeler.

 

  1. Maximiser leur utilisation :
    • Mangez les fruits fatigués. Ils peuvent être intégrés dans des muffins, des gâteaux, des croustades, des compotes, etc. ;
    • Consommez les légumes mous. Congelez-les dès qu’ils commencent à ramollir. Quand vous en avez suffisamment, il est temps de faire un potage de légumes moches! ;
    • Transformez le pain sec. Vous pouvez ramener une baguette à la vie en la passant sous un filet d’eau avant de la mettre au four à 180 degrés pendant quelques minutes ;
    • Vous pouvez faire de la chapelure, des croutons, des chips de pita avec vos restes de pain.

 

Pour en savoir plus sur le sujet, voici des liens intéressants :

 

Pour toute information sur la saine alimentation, consultez notre page web : Saine alimentation et sécurité alimentaire - CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue (gouv.qc.ca)