Actualités : Événements

Dans les installations de santé, il est essentiel que le personnel soignant pratique l'hygiène des mains avant et après tout contact avec un usager. Par exemple, les médecins, les physiothérapeutes et les infirmières doivent se laver les mains avant d'entrer dans la chambre d'un usager hospitalisé. Vous avez le droit de demander au personnel soignant s'il a bien effectué cette procédure d'hygiène des mains.

Pendant une journée, vos mains entrent en contact avec de nombreux objets ou surfaces susceptibles d'être contaminés par des agents infectieux tels que des virus ou des bactéries (par exemple : poignées de porte, téléphones portables, comptoirs, ustensiles, etc.). En portant vos mains contaminées à vos yeux, votre nez ou votre bouche, vous risquez de transférer ces agents infectieux et de contracter des infections telles que la gastro-entérite, la grippe ou la COVID-19.

L'hygiène des mains est essentielle pour prévenir la propagation des infections. Il est recommandé de se laver les mains régulièrement, entre autres, avant et après la préparation des repas, avant de manger, après avoir utilisé les toilettes, après avoir toussé ou éternué, après avoir manipulé des ordures, après avoir touché des animaux, avant et après être allé dans un lieu public, et dès que vous pensez que vos mains sont contaminées.

En résumé :

• Pratiquez régulièrement l'hygiène des mains, en utilisant une solution hydroalcoolique ou de l'eau et du savon;
• Enseignez à vos enfants et à vos proches les bonnes pratiques d'hygiène des mains et encouragez-les à le faire fréquemment;
• Assurez-vous d'avoir du savon ou une solution hydroalcoolique disponible dans votre environnement, notamment aux toilettes, dans vos effets personnels et aux endroits où vous mangez.

C’est sous le thème de la compassion que se déroule, du 6 au 12 mai, la semaine de la santé mentale.

Cette année, un appel à la gentillesse est lancé et cette action qui propose de cultiver la compassion. En fait, être bienveillant envers sa famille, son cercle social ou ses collègues ramène les gens à des rapports plus humains. Cette approche peut dans certains cas venir apaiser un moment plus difficile ou une période de grand stress vécus par les proches et les personnes avec qui vous êtes en relation ou pour vous-même.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue rappelle à la population que des ressources existent pour soutenir les personnes qui vivent une situation complexe, ainsi que vous-même.

• Info-Social en composant le 811, option 2
  Des intervenants psychosociaux qualifiés disponibles pour vous soutenir, vous conseiller, vous communiquer une information ou vous référer aux ressources appropriées de la région.
• 1 866 APPELLE (1 866 277-3553)
  Pour trouver du soutien si vous ou un proche pensez au suicide.
• Composez le 911
  En cas de danger immédiat, pour un proche ou pour vous.

Pour des informations supplémentaires

• Association canadienne pour la santé mentale
• Mouvement santé mentale Québec
• Se renseigner sur le mieux-être et la santé mentale

Les infirmières, les infirmières auxiliaires et les infirmières praticiennes spécialisées jouent un rôle vital en influençant directement la vie des patients. Leur compassion, leur expertise et leurs soins contribuent à générer des changements positifs pour la santé et le bien-être de chaque individu.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite également souligner la Journée des infirmières auxiliaires le 5 mai et la Journée internationale des infirmières le 12 mai.

Cette semaine est dédiée à honorer leur dévouement et à valoriser leur travail d'équipe.

L'intimidation peut affecter la confiance et l'apprentissage des enfants, avec des conséquences qui peuvent durer toute la vie. Environ 20 % des jeunes Canadiens sont concernés, soulignant le besoin d'agir ensemble pour promouvoir le respect et l'inclusion.

L'intimidation est caractérisée par un déséquilibre de pouvoir et provoque peur et isolement chez la victime. Elle peut être physique, verbale, sociale, relationnelle ou cybernétique. Les formes les plus courantes sont les insultes (59 %), la propagation de rumeurs (34 %) et l'exclusion (32 %).

Voici quelques signes qui pourraient indiquer que votre enfant est victime de violence ou d'intimidation 

1. Signes d’anxiété ou de dépression :

• Est-ce qu’il présente des signes de tristesse ou d’irritabilité?
• A-t-il perdu tout intérêt pour des activités qu’il aimait auparavant?

2. Estime de soi et sentiments d’infériorité :

• Sa confiance en lui semble-t-elle basse? Éprouve-t-il des sentiments d’infériorité ou d’autodévalorisation à l’école?

3. Peur des lieux spécifiques :

• Éprouve-t-il de la peur à l’idée de se rendre dans certains endroits, comme l’école ou le centre commercial?

4. Changements dans l’utilisation d’Internet :

• A-t-il subitement arrêté d’utiliser Internet?

5. Comportement de retrait :

• Se retire-t-il souvent dans sa chambre?

6. Chute des résultats scolaires :

• A-t-il une baisse inexpliquée de ses résultats scolaires?

7. Réticence à aller à l’école :

• Dit-il souvent qu’il se sent malade ou qu’il ne veut pas aller à l’école?

8. Pensées suicidaires ou désir d’isolement :

• A-t-il exprimé des pensées suicidaires ou un désir de s’isoler de la vie quotidienne?

9. Risque accru de cyberintimidation : Soyez conscient du risque accru de cyberintimidation chez les jeunes.

N’hésitez pas à approfondir ces points avec un professionnel si nécessaire. L’intimidation est un problème sérieux qui peut avoir des conséquences profondes sur la santé des jeunes.

L’intimidation peut entraîner du stress, des troubles du sommeil et divers maux physiques. Les jeunes victimes d’intimidation peuvent ressentir une pression émotionnelle intense, ce qui peut affecter leur bien-être physique et mental.

Il est crucial de signaler toute forme d'intimidation ou de cyberintimidation lorsque vous en êtes témoin et de rechercher de l'aide pour ceux qui en sont victimes. Cela peut se faire en dénonçant l'incident sur le réseau social concerné, en en parlant à un adulte de confiance, en déposant une plainte auprès des autorités policières si nécessaire, ou en contactant des ressources d'aide téléphonique telles que Tel-Jeunes, etc.

N’oublions pas que la prévention de l’intimidation est l’affaire de tous. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un monde où chaque jeune se sent en sécurité et respecté.

Liens utiles :

• Tel·jeunes
• Suicide.ca
• L'intimidation vécue par les jeunes (INSPQ)
• Intimidation à l'école (Québec.ca)
• L'intimidation et la violence à l'école
• Jeunesse, j'écoute - Guide de soutien sur l'intimidation