Actualités : Nouvelles

Mots clés: Soins et services

Avant de se rendre à l'urgence, il existe plusieurs autres options à considérer en fonction de la nature et de la gravité du problème de santé.

Rendez-vous chez votre médecin de famille : Si votre état de santé le permet, prendre rendez-vous avec votre médecin de famille peut être une première étape pour obtenir des soins médicaux appropriés.

Guichet d’accès à la première ligne (GAP) : Le GAP permet aux individus d'obtenir des consultations médicales pour des problèmes de santé non urgents ou semi-urgents. Il offre une alternative aux services d'urgence pour les personnes sans médecin de famille et vise à améliorer l'accès aux soins de santé en orientant les patients vers les services appropriés.

Pharmaciens : Les pharmaciens peuvent fournir des conseils sur les médicaments en vente libre et certains problèmes de santé mineurs. Ils peuvent également vous orienter vers des ressources appropriées si nécessaire.

Lignes téléphoniques d'information en santé : Des lignes téléphoniques d'information en santé, comme Info-Santé 811, sont disponibles pour répondre à vos questions et vous orienter vers les services de santé appropriés.

En envisageant ces options alternatives, vous pouvez éviter les délais d'attente à l'urgence et recevoir les soins appropriés de manière plus efficace et efficiente. Cependant, en cas d'urgence médicale grave ou de danger immédiat pour la vie, il est important de se rendre immédiatement à l'urgence ou d'appeler le 911.

Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective, du chantage ou sous la menace implicite ou explicite.

Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique ainsi qu’à la sécurité de la personne.

En Abitibi-Témiscamingue :

  • 88,3 % des victimes d’agression sexuelle sont de sexe féminin;
  • 33 % des femmes de 15 ans et plus ont déclaré avoir été victimes au moins une fois d’agression sexuelle après l’âge de 15 ans;
  • 11,3 % des Québécoises et 3,5 % des Québécois ont vécu au moins une fois de la violence sexuelle commise par un adulte avant l’âge de 15 ans;
  • 9 fois sur 10, l’agresseur était de sexe masculin;
  • Les femmes et les filles autochtones représentent plus du double des victimes d’agression sexuelle;
  • Les personnes ayant un trouble de santé mentale ou une déficience intellectuelle sont 4 fois plus à risque de subir une agression à caractère sexuel;
  • Les femmes en situation de handicap sont 2 fois plus à risque d’être victime d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle.

Source : https://calacsabitibi.com/

Pour arriver à ses fins, l’agresseur peut avoir recours aux comportements suivants :

  • La manipulation affective et/ou matérielle ;
  • L’intimidation ;
  • La menace ;
  • Le chantage ;
  • La violence verbale, physique ou psychologique.

De ce fait, il n’y a pas toujours évidence de blessures ou de traumatisme physique ou émotionnel chez la victime. Il n’y a pas de portrait type des victimes d’agression sexuelle et toute personne est susceptible de subir une agression sexuelle au cours de sa vie.

L’agression sexuelle peut prendre plusieurs formes :

  • Exhibitionnisme ;
  • Voyeurisme ;
  • Attouchements sexuels ;
  • Harcèlement sexuel ;
  • Inceste ;
  • Cyberagression sexuelle ;
  • Agression sexuelle avec ou sans pénétration ;
  • Viol collectif ;
  • Exploitation sexuelle ;

En décembre 2020, le comité d’experts a déposé son rapport Rebâtir la confiance dont les recommandations visent à offrir un accompagnement plus soutenu et mieux adapté aux réalités des personnes victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale. En décembre 2021, le gouvernement du Québec déposait alors « Briser le cycle de l’exploitation sexuelle : Plan d’action gouvernementale 2021-2026 en réponse aux recommandations de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineures ».

En juin 2022, c’est dans ce contexte que le gouvernement du Québec lance la Stratégie gouvernementale « Contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027. » Cette stratégie consolide la réponse gouvernementale au rapport Rebâtir la confiance, en plus d’assurer le renouvellement de la stratégie gouvernementale en lien avec les violences sexuelles.

Les principaux objectifs de cette stratégie se traduisent sous trois axes :

  • Prévention, sensibilisation et dépistage ;
  • Intervention psychosociale, médicale, judiciaire, policière et correctionnelle ;
  • Développement des connaissances, formation et partage de l’expertise.

Plus précisément, les objectifs de cette politique sont :

  • S’assurer de la conformité des interventions du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avec les orientations ministérielles;
  • Harmoniser les pratiques et adopter des lignes de conduite uniformes dans toute la région;
  • Sensibiliser l’ensemble du personnel face aux violences sexuelles et à l’exploitation sexuelle;
  • Assurer l’accessibilité et la référence rapide aux services appropriés à toutes personnes victimes ou auteurs.es de gestes de violence sexuelle et d’exploitation sexuelle;
  • S’assurer du respect des balises cliniques dans les différents cadres d’encadrement.

Pour consulter la politique : Politique en matière de violence sexuelle et d'exploitation sexuelle

Selon un récent rapport, 699 crimes commis en contexte conjugal par un ou une partenaire intime actuel ou passé ont été déclarés aux corps policiers de la région en 2019. Au prorata de la population, l’Abitibi-Témiscamingue est la deuxième région la plus touchée par la violence conjugale si l’on se réfère à son taux d’infractions affiché de 567,5 par 100 000 habitants par rapport à 307,1 au Québec. Le nombre et le taux de victimes se sont alourdis respectivement de 8 % entre 2018 et 2019 dans la région tandis que la hausse est respectivement de 2 % et de 0,7 % au Québec. Sur une période de 10 ans, le taux régional de victimes de violence conjugale a crû de 52 % (7,5 % au Québec).

Des 699 infractions commises en contexte conjugal, les délits pour voie de fait (simple, armée ou grave) sont les plus fréquents (440 délits), les femmes en étant victimes dans 70 % des cas et les hommes, 30 %. Le harcèlement criminel et les menaces suivent (148), étant aussi une forme de crime davantage subie par les femmes (81 %) que les hommes (19 %). Suivent les agressions sexuelles (46), l’enlèvement, traite ou séquestration (41) et les autres infractions (24). L’Abitibi-Témiscamingue se classe au 2e rang pour 100 000 habitants pour toutes les infractions commises par une ou un partenaire intime, hormis les infractions d’agressions sexuelles, où la région se positionne au 1er rang provincial.

Afin de contribuer à réduire la violence conjugale, une politique en matière de violence conjugale a été adoptée le 14 mars 2024. Le but de cette politique est d’assurer la dispensation de services harmonisés et inclusifs en matière de violence conjugale sur l’ensemble du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, mais aussi d’affirmer un rôle d’importance comme organisation dans l’enrayement de la violence conjugale :

  • En clarifiant le partage des rôles et responsabilités de chacun pour favoriser une prise en charge collective ;
  • En permettant au personnel d’acquérir et d’actualiser les connaissances, attitudes et habiletés nécessaires afin d’assurer une réponse adéquate et adaptée aux besoins spécifiques de la clientèle concernée.

Plus précisément, les objectifs de cette politique sont :

  • S’assurer de la conformité des interventions du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avec les orientations ministérielles en matière de violence conjugale;
  • Harmoniser les pratiques et adopter des lignes de conduite uniformes dans toute la région;
  • Sensibiliser l’ensemble du personnel à la violence conjugale;
  • Assurer l’accessibilité et la référence rapide aux services appropriés à toutes personnes victimes de violence conjugale ou auteurs-es de gestes de violence conjugale;
  • Offrir un soutien au personnel pouvant vivre une situation de violence conjugale;
  • S’assurer du respect des balises cliniques dans les différents cadres d’encadrement.

 

Pour consulter la politique : Politique en matière de violence conjugale

Lors de la rencontre du Conseil d’administration du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue tenue le 14 mars 2024, M. Francis Luneau, Adjoint au directeur de la Direction des services techniques et logistiques - bureau de projet, a présenté un état de situation concernant l’avancement des projets d’infrastructure du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Chantiers qui seront complétés au cours des prochains mois :

  • GMF-U de Val-d'Or : Le bâtiment a été livré en février. Des correctifs mineurs sont effectués et l’aménagement des locaux est en cours. Ainsi, il est prévu de procéder à l’inauguration du bâtiment ce printemps et accueil de la clientèle.
  • Maisons des aînés et alternative (MDA MA) - Val-d’Or et Rouyn-Noranda Les travaux sont réalisés sous la responsabilité de la Société québécoise des infrastructures. La réception avec réserve de la MDA MA de Val-d'Or a été reçue le 21 février dernier. L’accueil de la clientèle se fera au courant des prochains mois Les travaux du côté de Rouyn-Noranda se poursuivent. Lot 3 du Centre multiservices de santé et de services sociaux de Ville-Marie : Le début des travaux s’est amorcé le 25 janvier 2024 et se poursuivra au cours des prochains mois.

 

Mise en chantier :

  • Maisons des aînés et alternative spécialisée (MDA MA) - Macamic : La publication de l'appel d'offres a été effectuée le 30 janvier dernier et l’ouverture est prévue à la fin du mois de mars. La construction pourrait donc débuter au cours de l’été. Les travaux sont réalisés sous la responsabilité de la Société québécoise des infrastructures.
  • Maisons des aînés (MDA) - Palmarolle : La publication de l'appel d'offres a été effectuée à la mi-février 2024, la construction pourrait donc débuter cet été. Les travaux sont réalisés sous la responsabilité de la Société québécoise des infrastructures.
  • Entrepôts pour les équipements de soutien à domicile Amos : La mise en appel d'offres pour la construction est prévue en avril 2024.

 

En planification :

  • Reconstruction et aménagement de l’urgence et des soins intensifs à l'Hôpital d’Amos : Le concept architectural a été transmis au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et il est actuellement en analyse.
  • Reconstruction et aménagement du bloc opératoire à l’Hôpital d’Amos : Le plan clinique a été déposé au MSSS et est en attente de la reconnaissance du besoin. Les travaux pour préciser le plan fonctionnel sont déjà en cours.
  • Ventilation des laboratoires de l’Hôpital de Val-d'Or : Les ingénieurs mandatés travaillent actuellement sur ce dossier.
  • Salle blanche d’Amos : Les travaux avec les services professionnels ont débuté. Un échéancier plus définitif sera déposé prochainement.