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Mots clés: CHSLD

CHSLD de La Sarre

Le vendredi 8 mars, les personnes hébergées du CHSLD de La Sarre ont eu le plaisir de terminer la semaine en beauté avec la venue d’un jeune visiteur!  En effet, le jeune Kaël, 7 ans, a profité de sa semaine de relâche pour venir prêter main-forte à l’animation des activités auprès de celles-ci. Une belle rencontre intergénérationnelle qui a dû faire beaucoup d’heureux!

CHSLD de Macamic

Voyager dans le confort de son salon? C’est ce que les personnes hébergées du CHSLD de Macamic peuvent désormais réaliser avec l’achat récent d'un tableau interactif de 65 pouces. Cette acquisition permet d'innover les activités proposées, comme par exemple, un voyage virtuel au Mexique qui permet notamment de découvrir les coutumes locales. Il va sans dire que les personnes hébergées sont très heureuses de ce nouvel outil et des heures de plaisir à venir grâce à celui-ci!

Merci à l’équipe d’animation du CHSLD!  

Mots clés: Soins et services

Avant de se rendre à l'urgence, il existe plusieurs autres options à considérer en fonction de la nature et de la gravité du problème de santé.

Rendez-vous chez votre médecin de famille : Si votre état de santé le permet, prendre rendez-vous avec votre médecin de famille peut être une première étape pour obtenir des soins médicaux appropriés.

Guichet d’accès à la première ligne (GAP) : Le GAP permet aux individus d'obtenir des consultations médicales pour des problèmes de santé non urgents ou semi-urgents. Il offre une alternative aux services d'urgence pour les personnes sans médecin de famille et vise à améliorer l'accès aux soins de santé en orientant les patients vers les services appropriés.

Pharmaciens : Les pharmaciens peuvent fournir des conseils sur les médicaments en vente libre et certains problèmes de santé mineurs. Ils peuvent également vous orienter vers des ressources appropriées si nécessaire.

Lignes téléphoniques d'information en santé : Des lignes téléphoniques d'information en santé, comme Info-Santé 811, sont disponibles pour répondre à vos questions et vous orienter vers les services de santé appropriés.

En envisageant ces options alternatives, vous pouvez éviter les délais d'attente à l'urgence et recevoir les soins appropriés de manière plus efficace et efficiente. Cependant, en cas d'urgence médicale grave ou de danger immédiat pour la vie, il est important de se rendre immédiatement à l'urgence ou d'appeler le 911.

Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective, du chantage ou sous la menace implicite ou explicite.

Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique ainsi qu’à la sécurité de la personne.

En Abitibi-Témiscamingue :

  • 88,3 % des victimes d’agression sexuelle sont de sexe féminin;
  • 33 % des femmes de 15 ans et plus ont déclaré avoir été victimes au moins une fois d’agression sexuelle après l’âge de 15 ans;
  • 11,3 % des Québécoises et 3,5 % des Québécois ont vécu au moins une fois de la violence sexuelle commise par un adulte avant l’âge de 15 ans;
  • 9 fois sur 10, l’agresseur était de sexe masculin;
  • Les femmes et les filles autochtones représentent plus du double des victimes d’agression sexuelle;
  • Les personnes ayant un trouble de santé mentale ou une déficience intellectuelle sont 4 fois plus à risque de subir une agression à caractère sexuel;
  • Les femmes en situation de handicap sont 2 fois plus à risque d’être victime d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle.

Source : https://calacsabitibi.com/

Pour arriver à ses fins, l’agresseur peut avoir recours aux comportements suivants :

  • La manipulation affective et/ou matérielle ;
  • L’intimidation ;
  • La menace ;
  • Le chantage ;
  • La violence verbale, physique ou psychologique.

De ce fait, il n’y a pas toujours évidence de blessures ou de traumatisme physique ou émotionnel chez la victime. Il n’y a pas de portrait type des victimes d’agression sexuelle et toute personne est susceptible de subir une agression sexuelle au cours de sa vie.

L’agression sexuelle peut prendre plusieurs formes :

  • Exhibitionnisme ;
  • Voyeurisme ;
  • Attouchements sexuels ;
  • Harcèlement sexuel ;
  • Inceste ;
  • Cyberagression sexuelle ;
  • Agression sexuelle avec ou sans pénétration ;
  • Viol collectif ;
  • Exploitation sexuelle ;

En décembre 2020, le comité d’experts a déposé son rapport Rebâtir la confiance dont les recommandations visent à offrir un accompagnement plus soutenu et mieux adapté aux réalités des personnes victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale. En décembre 2021, le gouvernement du Québec déposait alors « Briser le cycle de l’exploitation sexuelle : Plan d’action gouvernementale 2021-2026 en réponse aux recommandations de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineures ».

En juin 2022, c’est dans ce contexte que le gouvernement du Québec lance la Stratégie gouvernementale « Contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027. » Cette stratégie consolide la réponse gouvernementale au rapport Rebâtir la confiance, en plus d’assurer le renouvellement de la stratégie gouvernementale en lien avec les violences sexuelles.

Les principaux objectifs de cette stratégie se traduisent sous trois axes :

  • Prévention, sensibilisation et dépistage ;
  • Intervention psychosociale, médicale, judiciaire, policière et correctionnelle ;
  • Développement des connaissances, formation et partage de l’expertise.

Plus précisément, les objectifs de cette politique sont :

  • S’assurer de la conformité des interventions du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avec les orientations ministérielles;
  • Harmoniser les pratiques et adopter des lignes de conduite uniformes dans toute la région;
  • Sensibiliser l’ensemble du personnel face aux violences sexuelles et à l’exploitation sexuelle;
  • Assurer l’accessibilité et la référence rapide aux services appropriés à toutes personnes victimes ou auteurs.es de gestes de violence sexuelle et d’exploitation sexuelle;
  • S’assurer du respect des balises cliniques dans les différents cadres d’encadrement.

Pour consulter la politique : Politique en matière de violence sexuelle et d'exploitation sexuelle

Selon un récent rapport, 699 crimes commis en contexte conjugal par un ou une partenaire intime actuel ou passé ont été déclarés aux corps policiers de la région en 2019. Au prorata de la population, l’Abitibi-Témiscamingue est la deuxième région la plus touchée par la violence conjugale si l’on se réfère à son taux d’infractions affiché de 567,5 par 100 000 habitants par rapport à 307,1 au Québec. Le nombre et le taux de victimes se sont alourdis respectivement de 8 % entre 2018 et 2019 dans la région tandis que la hausse est respectivement de 2 % et de 0,7 % au Québec. Sur une période de 10 ans, le taux régional de victimes de violence conjugale a crû de 52 % (7,5 % au Québec).

Des 699 infractions commises en contexte conjugal, les délits pour voie de fait (simple, armée ou grave) sont les plus fréquents (440 délits), les femmes en étant victimes dans 70 % des cas et les hommes, 30 %. Le harcèlement criminel et les menaces suivent (148), étant aussi une forme de crime davantage subie par les femmes (81 %) que les hommes (19 %). Suivent les agressions sexuelles (46), l’enlèvement, traite ou séquestration (41) et les autres infractions (24). L’Abitibi-Témiscamingue se classe au 2e rang pour 100 000 habitants pour toutes les infractions commises par une ou un partenaire intime, hormis les infractions d’agressions sexuelles, où la région se positionne au 1er rang provincial.

Afin de contribuer à réduire la violence conjugale, une politique en matière de violence conjugale a été adoptée le 14 mars 2024. Le but de cette politique est d’assurer la dispensation de services harmonisés et inclusifs en matière de violence conjugale sur l’ensemble du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, mais aussi d’affirmer un rôle d’importance comme organisation dans l’enrayement de la violence conjugale :

  • En clarifiant le partage des rôles et responsabilités de chacun pour favoriser une prise en charge collective ;
  • En permettant au personnel d’acquérir et d’actualiser les connaissances, attitudes et habiletés nécessaires afin d’assurer une réponse adéquate et adaptée aux besoins spécifiques de la clientèle concernée.

Plus précisément, les objectifs de cette politique sont :

  • S’assurer de la conformité des interventions du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avec les orientations ministérielles en matière de violence conjugale;
  • Harmoniser les pratiques et adopter des lignes de conduite uniformes dans toute la région;
  • Sensibiliser l’ensemble du personnel à la violence conjugale;
  • Assurer l’accessibilité et la référence rapide aux services appropriés à toutes personnes victimes de violence conjugale ou auteurs-es de gestes de violence conjugale;
  • Offrir un soutien au personnel pouvant vivre une situation de violence conjugale;
  • S’assurer du respect des balises cliniques dans les différents cadres d’encadrement.

 

Pour consulter la politique : Politique en matière de violence conjugale