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En Abitibi-Témiscamingue, la pêche sportive est bien plus qu’un loisir : c’est une tradition, un moment de détente en pleine nature et une source de nourriture locale. Ces moments contribuent à améliorer la forme physique, à créer des liens avec ses proches et à réduire le stress.

Manger du poisson fraîchement pêché est une habitude saine… mais il est important de rester informé sur certains risques, notamment celui lié au mercure.

 

Manger du poisson, oui… mais attention au mercure!

Le poisson est une excellente source de protéines, d’oméga-3 et de vitamines, des nutriments bénéfiques, notamment pour la santé cardiovasculaire. Mais saviez-vous que certains poissons peuvent contenir du mercure, une substance toxique pour votre santé?

Le méthylmercure est une forme toxique de mercure qui peut s’accumuler dans les poissons, surtout les espèces de grande taille et celles se nourrissant d'autres poissons comme le doré, le brochet, le touladi ou encore le maskinongé. Une consommation fréquente de ces poissons peut entraîner une intoxication et peut affecter le système nerveux et le développement du cerveau, surtout chez les jeunes enfants. Consultez le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce pour des recommandations spécifiques à chaque espèce et chaque localisation.

 

Qui doit faire attention?

  • Les femmes enceintes ou allaitantes
  • Les jeunes enfants
  • Les personnes qui consomment très régulièrement du poisson de la pêche

 

Recommandations pour les femmes enceintes et qui allaitent

Pour les femmes qui prévoient une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, il est recommandé de réduire la consommation des espèces susceptibles de contenir le plus de mercure organique, comme le brochet et le doré, à une fois par mois. Choisir de préférence des poissons et fruits de mer à consommer sans restriction.

 

Les conseils de la Direction de santé publique pour une pêche responsable et saine :

  • Continuez à pêcher et à consommer du poisson, mais variez les espèces.
  • Informez-vous sur les espèces locales les plus à risque.
  • Limitez la consommation de poissons de grande taille et carnivores à une fois par semaine.
  • Privilégiez les petits poissons ou les espèces moins contaminées.

 

Voyages de pêche

Dans le cas d'une consommation occasionnelle de poisson, par exemple lors d'un voyage de pêche, il est acceptable d'en manger davantage. Toutefois, il est recommandé de s'imposer par la suite une période de non-consommation de poisson. Par exemple, on peut doubler la consommation recommandée dans le guide au cours d'une période d'un mois si, pendant le mois suivant, on s'abstient d’en consommer le mois suivant.

 

Précautions pour la préparation des poissons

Comme le mercure organique s’accumule plus facilement dans les organes qui contiennent des lipides (graisses), il est recommandé de ne pas consommer ces parties. Lors de la préparation du poisson, il est préférable de ne conserver que les filets débarrassés de la peau.

La cuisson ne permet pas de dégrader ou de faire évaporer le méthylmercure, mais elle permet d'extraire une partie des graisses qui pourraient en contenir. C'est pourquoi il est recommandé d'éviter d'utiliser le jus de cuisson pour la préparation d'autres mets tels que soupes et sauces.

La pêche est une activité précieuse pour notre santé physique et mentale. En adoptant quelques précautions simples, vous pouvez continuer à en profiter tout en protégeant votre santé et celle de vos proches.

 

Pour en savoir plus :