Actualités : Communiqués

Mots clés: Chaleur , Période estivale

Afin de profiter de l’été en toute prudence, la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite rappeler à la population quelques mesures de prévention estivale.

 

Exposition au soleil

La lumière du soleil est bénéfique pour la santé, mais une surexposition aux rayons ultraviolets (UV) augmente le risque de coups de soleil, de cancers de la peau et de cataractes. Limiter le plus possible l’exposition au soleil de même que celle de vos enfants lorsque les rayons sont au zénith (entre 10 h et 15 h) ou lorsque l’indice UV est égal ou supérieur à trois.

Et lorsque vous vous exposez au soleil :

  • Utilisez un écran solaire avec un facteur de protection solaire (FPS) de 15 ou plus sur les parties exposées de votre corps. Appliquez-le au moins 20 minutes avant d’aller dehors;
  • Portez des lunettes de soleil anti-UV, pour protéger vos yeux;
  • Portez un chapeau à large bord de préférence, pour protéger votre tête, votre visage, votre cou et vos oreilles.

 

Dermatite du baigneur

Lors de baignade dans un lac ou une rivière, il peut arriver que de petites larves microscopiques, les cercaires, provoquent à l’occasion une démangeaison de la peau et de petits points rouges ressemblant à une piqûre d’insecte, c’est la dermatite du baigneur. Ne vous privez pas de vous baigner pour autant!

Pour éviter les effets désagréables :

  • Bougez, nagez, ne restez pas immobile dans l’eau plus de 10 minutes à la fois;
  • Frottez-vous vigoureusement avec une serviette en sortant de l’eau.

 

Pêche sportive

La consommation de poisson est excellente pour la santé. Ce dernier contient des acides gras essentiels qui aident à prévenir les maladies cardiovasculaires. Cependant, certains poissons comme le doré, le brochet, l’achigan ou le touladi peuvent accumuler du mercure dans leur organisme. De façon générale, une consommation occasionnelle (deux repas par mois) ou même un excès lors d’une pêche fructueuse ne présente pas de risque significatif pour la santé. Par contre, par prudence, nous déconseillons aux femmes enceintes ou qui allaitent de consommer les espèces de poissons mentionnées précédemment. Si vous souhaitez savoir si une restriction de consommation s’applique au poisson du lac où vous pêchez, consultez le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques (MDDELCC) au www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/guide/index.htm.

 

Herbe à poux

L’herbe à poux est bien présente en région, tout particulièrement au Témiscamingue. Avant qu’elle n’envahisse l’ensemble des bords de route et des terrains vagues, il faut arriver à contrôler le développement de cette herbe. Apprenez à l’identifier et arrachez-la dès que vous la repérez pendant vos promenades. Une visite à ce site Internet vous en apprendra davantage (cliquez ici). 

 

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Mots clés: Chaleur

Depuis dimanche dernier, le soleil et l’humidité font des heures supplémentaires particulièrement au Témiscamingue! Dans ce secteur, toutes les conditions sont maintenant rassemblées pour parler d’une vague de chaleur extrême. En effet, pour une troisième journée consécutive, la température demeure à des niveaux élevés, autant le jour que la nuit. Afin de diminuer les effets indésirables que cette chaleur intense pourrait avoir sur la santé des citoyens, la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue vous rappelle l’importance d’être vigilant.

En période de canicule, les mécanismes naturels de refroidissement du corps n’arrivent pas toujours à régulariser la température corporelle. Certains groupes de la population sont plus vulnérables aux effets de la chaleur, notamment :

  • Les nourrissons et les jeunes enfants (0 à 4 ans);
  • Les personnes souffrant de maladies chroniques ou aux prises avec un problème de santé mentale;
  • Les aînés.

On peut aussi ajouter à cette liste les sportifs (à qui le sentiment d’invincibilité peut jouer des tours) et les travailleurs exerçant des activités physiques intenses à l’extérieur.

 

Comment se protéger?

La meilleure façon de se protéger, c’est d’éviter de se placer dans des situations à risque en prenant certaines précautions simples. La Direction de santé publique vous recommande d’appliquer les mesures suivantes :

  • Boire beaucoup d’eau, sans attendre d’avoir soif;
  • Éviter l’alcool, le café et les boissons très sucrées, qui favorisent la déshydratation;
  • Lorsque c’est possible, passer quelques heures par jour dans un endroit climatisé;
  • Rechercher les endroits frais et ombragés;
  • En plein air, porter un chapeau et opter pour des vêtements légers, de couleur pâle;
  • Réduire l’intensité des activités physiques et déplacer les tâches qui exigent de grands efforts à des moments de la journée où il fait moins chaud, comme le matin.

 

Précautions à l’intention des groupes vulnérables

Chacun doit veiller au bien-être des personnes dont l’autonomie est restreinte comme les tout-petits et les aînés. Pensez à offrir de l’eau aux nourrissons entre les boires ou augmenter la fréquence des tétées. Ne laissez jamais un enfant seul dans une voiture ou une pièce mal ventilée. Prenez des nouvelles de vos proches plus âgés par téléphone ou rendez-leur visite pour vous assurer que tout va bien. Rappelez-leur aussi les conseils énumérés précédemment pour prévenir la déshydratation et les coups de chaleur.

Pour obtenir plus d’information sur les effets de la chaleur sur la santé, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue vous invite à consulter son site Web au www.cisss-at.gouv.qc.ca ou à communiquer avec le service Info-Santé au 8-1-1. En cas d’urgence, appelez le 911.

 

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Mots clés: ITSS

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite sensibiliser la population de l’Abitibi-Témiscamingue que loin d’être un problème du passé, la gonorrhée court toujours. Elle est même en hausse.

L'augmentation du nombre de cas d’infection gonococcique déclarés en Abitibi-Témiscamingue en 2017 se poursuit. Depuis le début de l’année, 34 cas ont déjà été déclarés, soit plus de la moitié du nombre total de cas déclarés en 2017. À titre d’exemple, pour les années 2016 et 2017, 16 et 42 cas avaient été déclarés pour ces deux années respectives. De 2011 à 2015, c’était en moyenne 23 cas par année qui étaient déclarés.

Cette hausse des cas déclarés est préoccupante, car certains des cas déclarés ont eu des complications de leur infection nécessitant soit l’hospitalisation ou d’autres interventions médicales. De plus, à l’heure actuelle, les facteurs de risque de transmission et de propagation de l’infection restent inconnus. Autre fait préoccupant, le risque de résistance à l’antibiotique de premier choix pour le traitement de l’infection gonococcique. Ce phénomène pourrait gagner de l’ampleur si la problématique de l’infection gonococcique n’est pas limitée.

Précisons que cette hausse de cas touche davantage les adultes âgés de 20 à 34 ans (59 %) suivis de ceux de 40 à 44 ans (23 %). Les hommes sont presque aussi touchés que les femmes. Pour plusieurs cas, le contexte de consultation était le service d’urgence. Également, nous recensons des cas découverts lors de dépistage gynécologique.

 

Une maladie souvent asymptomatique

La gonorrhée est une infection transmissible sexuellement (ITS) et elle se propage d’autant plus facilement parce qu’elle est le plus souvent asymptomatique. Faute de symptômes, on peut être infecté et transmettre à son tour l’infection sans s’en rendre compte. Un « silence radio » d’autant plus fort selon l’endroit du corps infecté. Selon le type de relation sexuelle, la gonorrhée peut atteindre l’appareil génital (le col de l’utérus, l’utérus et les trompes chez la femme; l’urètre chez l’homme et la femme), aussi la gorge ou l’anus. Autre problème, comme la gonorrhée est d’origine bactérienne, on ne développe pas d’immunité à son encontre, ce qui veut dire qu’on peut l’attraper plusieurs fois.

 

Safer sex, oral compris

Que faire alors pour éviter la gonorrhée? « Dans l’immédiat, se protéger durant les rapports sexuels est le meilleur moyen. Autrement dit, il s’agit de porter un préservatif pour toute pénétration et un préservatif ou une digue dentaire lors du sexe oral. Faites-vous dépister si vous changez de partenaire et que vous avez des relations non protégées, même pour un seul rapport à risque », explique Marie-Michèle Grenier, infirmière-conseil. Chez une personne atteinte, les symptômes peuvent apparaître entre deux à sept jours après la transmission. Il s'agit habituellement, entre autres, d'écoulements par les organes génitaux, de picotements ou de sensations de brûlure en urinant, de douleurs dans le bas du ventre et pendant les relations sexuelles, de saignements anormaux et même de maux de gorge. Les principales complications pouvant survenir sont une atteinte inflammatoire pelvienne, l’infertilité et une grossesse ectopique. Chez les nouveau-nés infectés, elle peut entraîner la cécité.

 

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[Version anglaise du communiqué]

Mots clés: CLSC

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue désire informer la population des mesures d’exception qui seront déployées afin d’assurer les services essentiels pour la période estivale. Une communication sera transmise à la population lors du retour des activités à la normale en septembre prochain.

 

Des mesures exceptionnelles

« Le CISSS doit composer avec une situation de pénurie de main-d’oeuvre et les congés annuels auxquels les employés ont droit pour la période d’été. Ces deux éléments combinés nous forcent à déployer des mesures d’exception à l’interne telles que le recours à de la main-d’oeuvre indépendante, au report volontaire de vacances, à la réaffectation du personnel vers les secteurs critiques, etc. Ces mesures extraordinaires visent à assurer le bon fonctionnement des services essentiels », explique Caroline Roy, présidente-directrice générale adjointe.

 

Une vigie constante

« Nous avons élaboré plusieurs scénarios en fonction de l’évolution de la situation au cours de l’été. Une vigie constante sera en place afin de réagir rapidement au besoin », souligne la présidente-directrice générale adjointe.

 

Points de service de première ligne

Afin de garantir la présence de main-d’oeuvre dans l’ensemble des services essentiels de la région, l’organisation des services infirmiers dans les points de service CLSC, incluant les services de prélèvements sanguins, présentera une offre de service variable en fonction des ressources disponibles pour la période estivale. Cependant, l’offre de service des points de service CLSC suivants sera assurée normalement.

En l’absence de l’infirmière, veuillez noter qu’une affiche sera visible sur la porte de chaque point de service CLSC afin d’indiquer à la population l’endroit où se présenter pour recevoir le service.

 

CLSC Amos
632, 1re Rue Ouest Amos (Québec)
J9T 2N2
819 732-3271, poste 222

CLSC Barraute (activités réduites)
660, rue Principale Barraute (Québec)
J0Y 1A0
819 734-6571

CLSC La Sarre
679, 2e Rue Est La Sarre (Québec)
J9Z 2X7
819 333-2311, poste 2545

CLSC Macamic
169, 7e Avenue Est Macamic (Québec)
J0Z 2S0
819 782-4661, poste 3222

CLSC Malartic
1141, rue Royale Malartic (Québec)
J0Y 1Z0
819 825-5858, poste 8231

CLSC Rouyn-Noranda
1, 9e Rue Rouyn-Noranda (Québec)
J9X 2A9
819 762-8144

CLSC Senneterre
961, rue de la Clinique Senneterre (Québec)
J0Y 2MO
819 825-5858, poste 6121

CLSC Témiscaming-Kipawa
180 rue Anvik
Témiscaming (Québec)
819 627-3385, option 1 et poste 230

CLSC Val-d’Or
25, 6e Rue
Pavillon Germain-Bigué
Val-d'Or (Québec) J9P 3Y1
819 825-5858, options 1-2-1

CLSC Ville-Marie
22, rue Notre-Dame Nord
Ville-Marie (Québec) J9V 1W8
819 629-2420, poste 4114

 

Pour toute question relative à votre état de santé, veuillez communiquer avec Info-Santé et Info-Social au 8-1-1.

 

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[Version anglaise du communiqué]