Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite informer l’ensemble de la population du plan d’action établi par sa Direction de santé publique (DSPu) afin de mieux comprendre la dynamique d'exposition à l'arsenic des résidents du quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda.
« Afin de répondre aux préoccupations des citoyens et d’être le plus transparent possible, nous trouvons important de faire connaître dès maintenant les actions que nous entendons mener au cours des douze prochains mois », explique la directrice de santé publique, Docteure Lyse Landry.
Une nouvelle étude de biosurveillance dès cet automne
Dès la présentation des résultats de la campagne de biosurveillance menée à l’automne 2018, la DSPu s’est dite préoccupée et a confirmé son intention de mieux caractériser l’exposition à l’arsenic des résidents du quartier Notre-Dame. « Tous les citoyens âgés de neuf mois et plus sont invités à participer à la nouvelle étude. Le seul critère est d’habiter dans le quartier depuis plus de six mois », précise la médecin-conseil à la DSPu, Docteure Omobola Sobanjo.
Comme lors de l’étude précédente, l’exposition à l’arsenic des participants sera mesurée à partir de l’analyse de leurs ongles. D’ici quelques semaines, un feuillet d’information sera envoyé dans tous les foyers du quartier. Les résidents y retrouveront toutes les informations nécessaires sur la façon de participer à l’étude, les dates importantes et la communication des résultats.
Après les résidents du quartier cet automne, l’exposition à l’arsenic des enfants qui fréquentent le quartier, mais n’y résident pas sera mesurée en juin 2020. Il s’agit des enfants qui fréquentent un CPE ou vont à l’école dans une installation située dans le quartier Notre-Dame. Cette étape ne peut avoir lieu dès cet automne puisqu’actuellement, les élèves ne vont pas à l’école et les tout-petits ne fréquentent pas leur milieu de garde de façon aussi assidue en raison des vacances estivales.