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Contrairement à ce que vous pouvez voir en ligne, manger sainement est facile ! Sur les réseaux sociaux et sur Internet, plusieurs informations contradictoires en lien avec la nutrition sont partagées. La désinformation par rapport à la nutrition est très courante et peut poser des risques pour votre santé. Il est important d’être en mesure de la reconnaître.

Si en lisant l’article, vous pensez, « ça semble trop beau pour être vrai », ça l’est probablement ! Méfiez-vous des articles qui proposent une solution rapide ou un remède miracle. Évitez les personnes qui tentent de vous vendre un produit. Ensuite, cherchez la qualification de l’auteur. Les titres de diététiste ou nutritionniste sont protégés et réservés pour les membres de l’Ordre des diététistes nutritionnistes du Québec. Ces dernières sont les seuls experts de la nutrition.

Priorisez des sources fiables comme le Guide alimentaire canadien et la Fondation Olo, ou encore des organismes comme Diabète Québec ou Cœliaque Canada. Ceux-ci travaillent avec des nutritionnistes et suivent les recommandations de la santé publique en matière de saine alimentation.

Une saine alimentation est une question d’équilibre. Rappelez-vous qu’un seul aliment ne peut garantir la santé tout comme un seul aliment ne peut causer une mauvaise santé (à moins qu’il soit périmé ou que vous en soyez allergique). Prendre plaisir à manger et écouter ses signaux de faim et rassasiement est tout aussi important que le contenu de votre assiette. Méfiez-vous des articles qui proposent un remède miracle ou qui démonisent certains aliments.

Consultez également le blogue de la Fondation Olo :
Mieux comprendre le marketing alimentaire  

Saviez-vous que le nouveau Guide alimentaire canadien ne recommande plus une quantité de portions à consommer par jour ? En fait, il suggère plutôt des proportions réparties dans l’assiette qui favorise un équilibre entre les nutriments: 

Une technique que l’on peut utiliser pour équilibrer son assiette ou sa collation est « mange ce que tu veux et ajoute ce dont tu as besoin ». Pour que le repas soit complet, combiner ce dont vous avez envie avec ce qu’il manque permet de ne pas vous priver, tout en ayant un repas soutenant. Par exemple, si vous mangez une pizza, vous pouvez ajouter des légumes et de la viande ou une salade en accompagnement. Les aliments moins nutritifs nous rassasient souvent pour moins longtemps qu’un repas composé d’aliments nutritifs.

Si votre assiette ne suit pas les recommandations du Guide, commencez progressivement par de petits changements. Faire un changement progressif et réaliste aura davantage de succès à long terme qu’un changement drastique. Vous pouvez ajouter un légume ou un fruit à vos repas ou encore remplacer votre pain blanc par un pain à grains entiers pour vos rôties le matin.

Tous les aliments ont leur place dans notre alimentation. Vous pouvez honorer vos envies et compléter votre repas avec des aliments nutritifs en misant sur l’équilibre dans votre assiette.

Consultez également la page Alimentation saine

Avoir de saines habitudes alimentaires passe par des choix entre diverses propositions alimentaires. Le tout est de savoir bien équilibrer ces choix dans la préparation des repas. Les aliments transformés incluent les boissons sucrées, les sucreries, les aliments-minute comme les frites ou les hamburgers, les repas surgelés, les produits de boulangerie et les charcuteries. Les aliments hautement transformés sont également reconnaissables par leur longue liste d’ingrédients.

Une des recommandations du Guide alimentaire canadien est de limiter sa consommation d’aliments hautement transformés. Ils sont généralement plus riches en sodium, sucre ou gras saturés que les produits maison, ce qui explique pourquoi on recommande de les limiter. Une grande consommation de sodium, sucres et gras saturés peut augmenter les risques de maladies chroniques comme l’hypertension ou le diabète.

Les aliments transformés sont facilement accessibles et demandent généralement moins de temps de préparation que de les préparer soi-même. À certains moments, les utiliser s’avère pratique.  Ils peuvent donc être une bonne option pour dépanner lors d’un soir pressé ou lorsque vous manquez d’énergie pour préparer un repas.

Tous les aliments peuvent faire partie d’une saine alimentation. Les aliments transformés sont simplement des aliments d’exception ou d’occasion à consommer moins régulièrement. Les aliments préparés maison sont à prioriser dans la majorité du temps.

Consultez également :

• Saines habitudes alimentaires | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
• Comprendre les étiquettes des aliments | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
• Mois de la nutrition: l’équilibre entre le plaisir et la saine alimentation - CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue (gouv.qc.ca)

Dans le cadre du mois de la reconnaissance en pharmacie, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite reconnaître l’apport incroyable des pharmaciens en milieu hospitalier présents aux cinq coins de la région. Leur travail, réalisé de concert avec les équipes multidisciplinaires au quotidien, est fait avec minutie et rigueur, pour le bien-être des patients.

La profession de pharmacien en milieu hospitalier : en grande demande

D’autre part, l’organisation profite de l’occasion pour rappeler aux jeunes étudiants que ce métier d’avenir est en grande demande, et que le besoin de pharmacien est, et sera très important afin de poursuivre la prestation de services dans les différents établissements de la région.

Une façon intéressante pour les élèves du secondaire ou du CÉGEP de la région de venir explorer la profession, ce sont les stages d’observation, qui se font sur une demi-journée ou journée complète selon le besoin.

De plus, année après année, les départements de pharmacies accueillent des étudiants en pharmacie de partout au Québec lors de périodes de stages. Être stagiaire au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est se développer dans un milieu chaleureux, humain et multidisciplinaire, qui permet de mettre réellement à profit ses connaissances.

Visionner la capsule qui met de l’avant le témoignage du stagiaire Maxime Joli, et découvrez pourquoi, les pharmaciens Béatrice Benoit-Pépin et Alexandre D'Anjou trouvent que la pratique de la pharmacie est stimulante en établissement.